La FIA menace de sanctions lourdes pour mauvaise conduite. Alex Wurz, président de la GPDA, défend les pilotes et prône le bon sens.

Les tensions montent entre la FIA et les pilotes de Formule 1 après l’annonce de nouvelles sanctions pour comportement jugé inapproprié. La Fédération a récemment durci ses règlements, introduisant des pénalités pouvant aller jusqu’à une suspension d’un mois ou une perte de points au championnat en cas de récidive. Face à ces mesures, Alex Wurz, président de la Grand Prix Drivers’ Association (GPDA), a réagi en appelant au bon sens.
La FIA a mis à jour son Code Sportif International en intégrant des sanctions contre tout acte de « mauvaise conduite », mais aussi contre des propos ou écrits pouvant nuire à l’image de l’instance dirigeante. Désormais, au-delà d’amendes pouvant atteindre 30.000 €, les pilotes s’exposent à des suspensions et à des retraits de points en cas d’infractions répétées.
Une évolution qui ne passe pas inaperçue, d’autant plus qu’elle intervient dans un contexte où la liberté d’expression des pilotes est régulièrement débattue. Ces derniers, souvent appelés à s’exprimer sur des sujets sensibles, pourraient désormais se voir contraints de peser chaque mot sous peine de représailles sportives.
Interrogé sur cette nouvelle réglementation, Alex Wurz a tenu à rappeler que les pilotes sont conscients de leur rôle et de l’influence qu’ils exercent. « Tous les pilotes de F1 veulent être des modèles », a déclaré le patron de la GPDA à Sky Sports News. « Je ne connais aucun des 20 pilotes qui soit un véritable rebelle souhaitant sciemment enfreindre les règles ou insulter en public. »
S’il admet que certains écarts de langage peuvent survenir sous l’émotion, Wurz estime que la situation doit être gérée avec discernement. « Nous devons rester authentiques, mais nous pouvons l’être sans proférer d’insultes », a-t-il ajouté, tout en soulignant que le sujet semble davantage alimenté par les médias que par les pilotes eux-mêmes.
Pour l’instant, la GPDA n’a pas encore formulé de réponse officielle à ces nouvelles directives. « Nous avons communiqué entre nous, mais nous n’avons pas encore eu le temps d’en discuter pleinement », a expliqué Wurz. Avec un calendrier chargé entre essais en simulateur et préparations de la saison, les pilotes n’ont pas encore décidé d’une éventuelle action collective. Toutefois, Wurz espère que la FIA saura faire preuve de souplesse et éviter une application trop rigide du règlement. « Il faut simplement espérer que le bon sens l’emporte« , a-t-il conclu.
Strafen fürs Fluchen: Wurz hofft auf gesunden Menschenverstand #F1 !B https://t.co/o2I001nfhw pic.twitter.com/7PehhIewPS
— Motorsport-Total.com (@MST_AlleNews) January 31, 2025
A quand la GRÉVE des pilotes !!!!!!!!!!!!!!