Bearman, 15e en F2, rejoindra Haas en 2025. Sa promotion est critiquée, des voix affirmant que ses résultats en F2 ne justifient pas son arrivée en F1
Alors qu’Oliver Bearman se prépare à rejoindre l’écurie Haas en 2025, des voix se font entendre dans le paddock, remettant en question la légitimité de sa promotion en Formule 1. Le Britannique, bien que prometteur, n’a pas convaincu tout le monde, surtout après une saison compliquée en Formule 2.
Bearman a eu l’opportunité de faire ses débuts en F1 plus tôt cette année, remplaçant Carlos Sainz chez Ferrari lors du Grand Prix d’Arabie Saoudite, puis Kevin Magnussen chez Haas à Bakou. Deux performances impressionnantes qui lui ont permis de marquer des points avec deux équipes différentes dès ses premières apparitions, un exploit inédit. Toutefois, certains estiment que ces opportunités exceptionnelles, plutôt que ses résultats en F2, ont joué un rôle crucial dans sa promotion en Formule 1.
Oliver Bearman a certes brillé en Formule 1 lors de ses quelques apparitions, mais sa saison en Formule 2 raconte une tout autre histoire. Actuellement classé 15e du championnat à deux manches de la fin, le jeune pilote de 19 ans n’est pas connu pour sa régularité cette la saison, ce qui soulève des questions sur sa capacité à performer au plus haut niveau.
Des critiques, relayées notamment par Joel Lischka sur la chaîne YouTube ams.F1, ont émergé autour de Bearman. Selon certaines « voix dans le paddock », sa promotion ne serait peut-être pas intervenue s’il n’avait pas bénéficié de ses remplacements chez Ferrari et Haas cette saison. « Si on se fie uniquement aux statistiques de la F2, on voit qu’il est actuellement 15e du classement, » explique Lischka. « Certains disent que sans ces deux courses en F1, il n’aurait peut-être pas été promu pour l’année prochaine. »
Ces commentaires soulèvent la question de l’importance des performances en F2 pour obtenir un volant en Formule 1. Alors que d’autres talents, comme le leader du championnat Gabriel Bortoleto, peinent à trouver une place, des pilotes moins bien classés comme Bearman semblent bénéficier davantage de leur appartenance à des académies de pilotes, notamment celle de Ferrari.
Le cas Bearman met en lumière un problème récurrent dans le monde de la F2. De nombreux observateurs notent que ce championnat devient de plus en plus difficile à interpréter. Des pilotes qui dominent la saison, comme Bortoleto ou Isack Hadjar, n’arrivent pas à obtenir des opportunités en F1, tandis que d’autres, moins bien classés, comme Bearman, Colapinto ou Antonelli, se voient offrir des volants pour 2025.
Bearman, Colapinto et Antonelli sont respectivement 15e, 7e et 6e du championnat, mais cela ne les a pas empêchés de décrocher des contrats en Formule 1. Le cas de Bearman, en particulier, suscite des débats quant à la réelle équité du processus de sélection des pilotes.
Il semble que l’appartenance à des académies prestigieuses joue un rôle de plus en plus déterminant dans l’accès à la Formule 1, parfois plus que les performances pures en F2. Malgré cela, il est indéniable que Bearman a montré qu’il avait le potentiel pour rivaliser dans la catégorie reine, même si ses résultats en F2 ne reflètent pas toujours ce potentiel.
En 2025, Bearman pilotera aux côtés d’Esteban Ocon chez Haas, un duo qui promet d’être intéressant à suivre. Haas semble faire confiance au jeune Britannique malgré les critiques. Bearman devra rapidement faire taire les sceptiques en prouvant qu’il mérite pleinement sa place en Formule 1.
tout le monde a droit a sa chance mais il y a des privilégiers.