Avec Mercedes annoncé comme le motoriste à battre en 2026, Alpine se prépare à relever le défi après la fin du programme moteur F1 chez Renault.
Alors que la Formule 1 se prépare à entrer dans une nouvelle ère technologique en 2026, l’une des grandes interrogations porte sur la performance des moteurs qui équiperont les différentes écuries. Tandis que Renault a récemment annoncé son retrait en tant que motoriste, tournant ainsi une page historique pour l’ingénierie française, d’autres constructeurs se préparent à marquer cette nouvelle phase de leur empreinte. Mercedes, en particulier, semble bien positionnée pour continuer à dominer. Ce contraste entre l’abandon du moteur Renault et l’optimisme autour des performances du moteur Mercedes illustre parfaitement la redistribution des cartes qui se profile sur la grille de départ.
Williams, qui a également un riche passé avec Renault – rappelons que l’écurie britannique a remporté plusieurs titres mondiaux avec des moteurs Renault dans les années 90 – s’apprête à relever un nouveau défi avec Mercedes. Et pour James Vowles, directeur de l’écurie, le moteur 2026 de Mercedes pourrait bien être un véritable coup de maître. « Je pense que Mercedes a fait un travail exceptionnel, et je suis ravi d’avoir prolongé notre partenariat avec eux pour bénéficier de leur nouvelle unité de puissance », a-t-il déclaré lors du podcast F1 Beyond the Grid.
Vowles s’est dit impressionné par les progrès réalisés par Mercedes dans le cadre des nouvelles réglementations moteurs pour 2026, et il est persuadé que le constructeur allemand sera une fois de plus en avance sur ses concurrents. « Je pense que vous verrez des différences entre les unités de puissance en 2026, des différences qui n’existent pas aujourd’hui », a-t-il ajouté. Bien qu’il ne s’attende pas à une domination aussi écrasante que celle de 2014 – lorsque Mercedes avait survolé la compétition lors de l’introduction des moteurs hybrides – Vowles reste optimiste sur le fait que cette nouvelle génération de moteurs apportera un avantage significatif à son écurie.
Pour Williams, ce partenariat avec Mercedes représente une occasion de se repositionner en tête de peloton. Alex Albon, pilote principal de l’équipe, espère que cette nouvelle phase sera similaire à 2014, lorsque Mercedes avait permis à ses équipes partenaires, comme Williams, de rivaliser au plus haut niveau.
En parallèle, Alpine se prépare à profiter de cette révolution technologique en optant pour les moteurs Mercedes à partir de 2026. Oliver Oakes, directeur de l’écurie Alpine, ne cache pas son pragmatisme face à cette décision. « Je veux simplement le meilleur moteur possible pour nous permettre de courir », a-t-il déclaré sans ambages. Selon Oakes, la performance doit primer sur l’origine du moteur : « Si vous gagnez, peu importe ce qui se trouve sous le capot. »
Cette philosophie reflète la réalité de la F1 moderne, où les résultats sur la piste importent davantage que les questions de fierté nationale. Alpine, qui a historiquement bénéficié des moteurs Renault, sera donc propulsée par la même unité que Mercedes, Williams, et McLaren à partir de 2026. Si cette décision peut paraître cruelle pour les employés de Viry-Châtillon, l’enjeu est clair : donner à l’écurie les meilleures chances de succès dans une F1 de plus en plus compétitive.
Ce tournant historique pour Renault n’a pas été pris à la légère. Luca de Meo, PDG du groupe Renault, a insisté sur le fait que cette décision était dictée par des considérations à la fois financières et stratégiques. « C’est une décision très émotionnelle, pour moi en premier », a-t-il déclaré dans une récente interview. « Je suis un passionné de F1, mais je ne peux pas réfléchir comme un fan. Les coûts de développement sont devenus exponentiels, et le passage à un moteur client comme celui de Mercedes nous permettra de nous concentrer sur d’autres aspects essentiels de notre projet F1. »
De Meo a également insisté sur l’importance de rester compétitif : « Notre équipe est sur une pente descendante depuis trois saisons, et il fallait secouer les choses. » Selon lui, l’arrêt du développement moteur ne signifie pas la fin des ambitions d’Alpine en F1. Bien au contraire, cette décision fait partie d’une stratégie plus large visant à repositionner la marque dans l’élite du sport automobile, avec un projet « plus compétitif et plus cohérent ».
Alors que Renault tire un trait sur son passé en tant que motoriste, l’avenir d’Alpine s’écrit désormais sous les couleurs de Mercedes. Le moteur 2026 du constructeur allemand, qui fait couler beaucoup d’encre, pourrait bien offrir à Alpine l’opportunité de briller à nouveau. Si la nostalgie est palpable pour les fans de Renault, l’évolution de la F1 et les réalités économiques imposent des choix difficiles, même si les premières données semblent montrer que les performances du moteur développé à Viry-Châtillon ont dépassé les espérances.
étonnant, le moteur Mercedes serait exceptionnel avant même de l’avoir vu tourner et à fortiori rouler🤔🤔 vous vous baser sur quoi pour écrire ça ?
alpine jouerait les podiums avec ce moteur en plus, au vu des prestations d’enstone depuis très longtemps permettez moi de douter quand à l’exploitation que cette écurie va en faire et sur quel châssis raté une fois de plus ce moteur plus boîte, parce que la boîte de vitesses made in enstone…., mais bon après un recrutement en ephade le flamboyant de meo à embaucheson le peu recommandable Briatore qui lui prévoit des podiums en 2027 voir 2028 si affinités bref😂😂😂😂😂