Montoya voit des similitudes entre Ben Sulayem et Donald Trump

Juan Pablo Montoya fustige la nouvelle ligne dure de la FIA et trace un parallèle entre Mohamed Ben Sulayem et Donald Trump

L’année 2025 s’annonce sous le signe d’un contrôle accru. La FIA, sous la présidence de Mohammed Ben Sulayem, impose désormais un cadre plus strict pour surveiller la conduite des pilotes, qu’il s’agisse de leurs paroles, de leurs actions ou même de leurs écrits. Ces mesures, qui incluent de lourdes amendes et la possibilité de perdre des points au championnat en cas d’infraction, ont suscité de vives réactions, notamment de la part de l’ancien pilote Juan Pablo Montoya.

Le Colombien, connu pour son franc-parler, a exprimé son désaccord avec ces nouvelles règles visant à sanctionner les écarts de langage ou de comportement en course. Selon lui, ces directives pourraient altérer l’essence même de la Formule 1, où la passion, la rivalité et les émotions brutes font partie intégrante du spectacle. Montoya ne mâche pas ses mots : il voit dans cette politique un écho au style de gouvernance controversé de Donald Trump.

Montoya s’interroge sur la finalité réelle de ces restrictions. « Est-ce ce que veut la Formule 1, ou est-ce simplement la volonté de la FIA ? », a-t-il déclaré selon SoyMotor. Pour lui, le problème pourrait être réglé autrement : « Si les ‘gros mots’ posent un tel problème, pourquoi les diffuser ? Les conversations radios des pilotes sont filtrées, alors pourquoi choisir celles qui contiennent des jurons si c’est pour ensuite les condamner ? »

Le Colombien craint que cette approche ne dénature les personnalités des pilotes, réduisant leur authenticité à des comportements aseptisés. « Les spectateurs veulent voir des compétiteurs passionnés, prêts à tout pour gagner. Pas des robots qui acceptent tout avec le sourire », ironise-t-il, suggérant que ces règles pourraient pousser les équipes à désactiver les radios publiques plutôt qu’à changer le comportement des pilotes.

L’aspect autoritaire de ces nouvelles directives rappelle à Montoya les décrets controversés de Donald Trump durant sa présidence. Il établit un parallèle entre les décisions unilatérales prises par le 47e président des États-Unis et la gouvernance actuelle de Ben Sulayem. « Ce genre d’approche peut avoir des conséquences inattendues », avertit-il, insistant sur la nécessité de trouver un équilibre entre protection de l’image du sport et respect de l’authenticité des pilotes.

Montoya ne conteste pas l’importance de certaines règles pour préserver l’intégrité de la discipline, mais il invite à réfléchir aux priorités. « Si la Formule 1 et la FIA ne s’alignent pas sur ce point, le futur du sport pourrait être compromis », conclut-il.

Les propos de Montoya alimentent une discussion plus large sur le rôle de la FIA dans la régulation du sport. Les pilotes doivent-ils être totalement libres d’exprimer leurs émotions, ou des limites doivent-elles être imposées pour préserver l’image de la F1 ? Alors que les nouvelles règles entrent en vigueur, la question reste ouverte : la Formule 1 peut-elle rester fidèle à son ADN sans compromettre ses ambitions modernes ?

1 thought on “Montoya voit des similitudes entre Ben Sulayem et Donald Trump

  1. Depuis que la F1 a quitté une grande part de l Europe de naissance, afin de s enrichir dans plusieurs pays du monde, elle a perdu son âme. Il faut revenir en Europe en ayant trois grand prix extérieurs ( Afrique du Sud Australie Brésil).

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