Alonso veut rencontrer Ben Sulayem car il pense être victime de racisme

Le pilote espagnol, Fernando Alonso soupçonne un parti pris de la FIA et réclame une entrevue avec le président Mohamed Ben Sulayem

Fernando Alonso a jeté un pavé dans la mare en accusant la FIA de partialité envers les pilotes non-espagnols suite à l’absence de pénalité contre Lewis Hamilton au Grand Prix de Miami.

Lors du départ de la course sprint, Hamilton a tenté un dépassement optimiste par l’intérieur du virage 1 sur Alonso. L’Espagnol, déjà en contact avec son coéquipier Lance Stroll, n’a pu éviter la collision avec la Mercedes. Cet incident a ensuite provoqué un carambolage impliquant Stroll et Lando Norris, ce dernier étant contraint à l’abandon.

S’exprimant après la course sprint sur la chaîne espagnole DAZN et relayé par Racer, Alonso a ouvertement critiqué la décision des commissaires de course. « Je suis sûr qu’ils n’ont pris aucune sanction parce que [Hamilton] n’est pas espagnol », a déclaré Alonso. « Il a pourtant gâché la course de plusieurs pilotes, et notamment de Norris qui disposait d’une monoplace très performante. »

Les commissaires de course ont décidé de ne pas pénaliser Hamilton, arguant qu’il s’agissait d’un incident de course impliquant trois collisions distinctes. « L’analyse des images vidéo montre qu’il y a eu au moins trois collisions », ont-ils expliqué. « La première entre les voitures n°14 (Alonso) et n°18 (Stroll), puis entre la voiture n°44 (Hamilton) et la voiture n°14, et enfin entre la voiture n°18 et la voiture n°4 (Norris). »

« Même s’il nous semble que les incidents ont débuté avec les voitures n°14 et n°18, l’arrivée soudaine et rapide de la voiture n°44 a contribué aux différents accrochages. Cependant, nous n’avons pas pu identifier un ou plusieurs pilotes entièrement ou principalement responsables de l’ensemble de ces collisions. »

« Gardant également à l’esprit qu’il s’agissait du virage 1 du premier tour, où une plus grande liberté est accordée aux pilotes en cas d’incident, nous n’avons pris aucune mesure supplémentaire. »

Informé de la décision des commissaires après les qualifications, Alonso a maintenu ses accusations de partialité basée sur la nationalité. « J’ai dû ouvrir la trajectoire parce que Hamilton arrivait de l’intérieur sans contrôle de sa monoplace. Si j’avais fait la même chose, j’aurais certainement reçu une pénalité« , a-t-il déclaré.

« Je pense vraiment que la nationalité joue un rôle, et je vais en parler à Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA. J’ai besoin de m’assurer qu’il n’y a rien qui cloche avec ma nationalité ou quoi que ce soit qui puisse influencer les décisions, pas seulement pour moi mais aussi pour la future génération de pilotes espagnols. Ils ont besoin d’être protégés. »

Alonso compte donc solliciter une entrevue avec le président de la FIA afin d’évoquer ses doutes et de s’assurer d’un traitement équitable pour tous les pilotes, quelle que soit leur nationalité.

La sortie d’Alonso jette un froid sur le paddock de Miami et soulève des interrogations sur l’impartialité de la FIA. La décision des commissaires de course de ne pas pénaliser Hamilton après l’incident du premier tour a attisé la colère de l’Espagnol, qui se sent victime d’un traitement discriminatoire.

La demande d’Alonso de rencontrer le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, place désormais la Fédération internationale de l’automobile face à ses responsabilités. Elle devra s’expliquer et convaincre Alonso et l’ensemble des pilotes que la nationalité n’a aucune influence sur les décisions prises en course.

1 thought on “Alonso veut rencontrer Ben Sulayem car il pense être victime de racisme

  1. La F1 est un sport pour les anglais, voir les pays anglophones. Et dire que Madrid veut son circuit. Bande de nases.

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