La purge continue à la FIA après le départ de Johnny Herbert

Nouvelle secousse à la FIA : Johnny Herbert quitte son poste de steward, la fédération estimant que son rôle de consultant altère sa neutralité

Le vent de restructuration qui souffle sur la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) a emporté une nouvelle figure bien connue du paddock. Johnny Herbert, ancien pilote et steward régulier en Formule 1, a été écarté de son rôle, la FIA estimant que son travail de consultant médiatique était « incompatible » avec ses fonctions d’arbitre.

Depuis son départ de Sky Sports F1, Johnny Herbert avait continué à intervenir en tant que consultant tout en officiant comme steward pour la FIA lors des Grands Prix. Un double rôle qui, selon la fédération, posait un problème de neutralité.

Dans son communiqué officiel, la FIA a salué l’expérience et l’expertise de Herbert, tout en expliquant que cette décision était issue d’un accord mutuel : « Johnny est une personnalité respectée qui a apporté une précieuse contribution à la FIA. Toutefois, après discussions, il a été convenu que ses activités de consultant médiatique et son rôle de steward étaient incompatibles. »

Herbert, lui, s’était toujours défendu de tout parti pris, insistant sur sa capacité à dissocier ses analyses d’expert de ses décisions en tant que steward.

Le débat sur un potentiel conflit d’intérêts avait été ravivé en novembre dernier, lorsque Jos Verstappen avait pointé du doigt l’influence médiatique de Herbert sur les décisions de course. L’ancien pilote britannique avait alors réfuté ces accusations, rappelant qu’il se comportait en « professionnel » lorsqu’il officiait comme steward et qu’il exprimait son opinion uniquement dans son rôle de consultant.

« Quand je suis steward, je n’exprime aucune opinion. Hors circuit, j’ai le droit de dire ce que je pense, comme Martin Brundle ou tout autre consultant », avait-il déclaré.

Cette éviction marque une nouvelle étape dans la réorganisation de la FIA sous la présidence de Mohammed Ben Sulayem. Plusieurs autres figures influentes ont déjà été mises sur la touche ces derniers mois, renforçant l’idée que l’instance dirigeante cherche à resserrer son contrôle sur les décisions arbitrales et la communication autour de la F1.

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