L’univers impitoyable des réseaux sociaux a une nouvelle fois montré son visage sombre, en ciblant l’ancien pilote de F et membre de la FIA, Johnny Herbert
Johnny Herbert, ancien pilote de Formule 1 et membre actuel de la FIA, s’est exprimé sur le cyberharcèlement dont il a été victime après la controverse liée à la pénalité infligée à Fernando Alonso lors du Grand Prix d’Australie.
Herbert, qui faisait partie du collège des commissaires de course à Melbourne, a révélé avoir reçu des menaces de mort et des insultes en ligne, principalement de la part d’utilisateurs espagnols. Ces messages, souvent accompagnés d’émojis menaçants, lui reprochaient son palmarès sans de titre de champion du monde, ce qui expliquerait ses mauvaises décisions présumées
Malgré cette expérience déplorable, Herbert assure que son engagement en tant que commissaire ne faiblira pas. Il pointe toutefois la responsabilité des plateformes de réseaux sociaux face à la propagation de tels messages haineux.
« Cela a duré deux semaines et ça continue », a déclaré Herbert. « Cela fait partie du monde des réseaux sociaux où tout le monde a un avis, mais pas les éléments pour l’étayer. Cela arrive trop souvent maintenant. Les athlètes, les officiels de nombreux sports sont bombardés de menaces de mort. Et beaucoup en souffrent. »
Herbert fustige le manque de réaction des plateformes face à ces agissements : « Ces plateformes devraient être au top de cela. Mais elles ne le font pas. Elles laissent faire. Je ne comprends pas pourquoi. Elles devraient prendre des mesures. Mais elles disent qu’elles ne peuvent pas trouver de moyen de l’arrêter. Je n’y crois pas. »
L’ancien pilote a également tenu à dissocier ces agissements du véritable public de la Formule 1 : « Je peux en rire. Nous avons de la chance que cela ne nous affecte pas. Mais cela fait du mal à beaucoup de gens. Lorsque cela se produit, des mesures doivent être prises. Il faut faire quelque chose. Mais je n’entends jamais rien faire. Ces commentaires sur le fait de savoir où j’habitais… «
« Les poignards et les menaces qu’ils allaient me faire du mal. Je ne comprends pas la mentalité des gens qui font ça. Ce ne sont pas de vrais fans de F1 et je suis sûr que Fernando serait embarrassé s’il savait que ses fans faisaient ça. »
L’incident vécu par Johnny Herbert met en lumière la nécessité d’une action concertée pour lutter contre le cyberharcèlement dans le monde du sport, et plus largement dans la société.
Si les plateformes sociales ont pris certaines mesures pour limiter la propagation de contenus haineux, il est clair qu’elles doivent faire davantage, a l’image de ce qu’elles ont réussi à faire pendant le Covid, quoi qu’on en pense. Des outils de modération plus performants, une meilleure collaboration avec les autorités et une sensibilisation accrue des utilisateurs sont des pistes à explorer.
Parallèlement, les instances dirigeantes du sport, comme la FIA en Formule 1, doivent également s’engager dans la lutte contre le cyberharcèlement. Elles peuvent le faire en sensibilisant les fans à ce problème, en soutenant les victimes et en collaborant avec les plateformes sociales pour mettre en place des mesures concrètes.
Déjà que la fia et liberty média ne font rien contre un directeur d’écurie qui s’en prend à une employée en la harcelant puis en la menaçant pour qu’elle se taise … alors le cyber harcèlement ils n’en n’ont cure