Ferrari a prévu de tester différentes configurations sur les monoplaces de Charles Leclerc et Carlos Sainz, afin de mieux comprendre le comportement de la voiture et d’identifier les réglages optimaux.
C’est un tout autre visage que l’écurie Ferrari espère afficher ce week-end à Silverstone. Après des performances en demi-teinte depuis le Grand Prix d’Espagne, malgré un package d’évolutions prometteur, l’équipe italienne a décidé de transformer le Grand Prix de Grande-Bretagne en une véritable séance de tests grandeur nature.
Depuis leur victoire à Monaco avec Charles Leclerc, les Ferrari ont semblé perdre du terrain face à Mercedes. Un constat qui a semé le doute au sein de l’équipe quant à l’efficacité des nouvelles pièces introduites en Espagne. Ces évolutions ont certes apporté quelques améliorations en termes de performance pure, mais elles ont également provoqué le retour du marsouinage dans les virages à haute vitesse. Un problème que Leclerc et son coéquipier Carlos Sainz identifient comme un frein à leurs ambitions.
Le format traditionnel du Grand Prix de Grande-Bretagne, avec ses trois séances d’essais libres, offre à Ferrari l’occasion idéale pour mener des tests approfondis. L’objectif est clair : comprendre les raisons du rebond et trouver des solutions pour en limiter les effets négatifs sur les performances de la monoplace.
« Nous revenons au format habituel ce week-end, ce qui signifie que nous disposons de trois heures d’essais libres pour trouver un réglage qui nous permette d’exploiter les bénéfices que les nouvelles pièces devraient apporter », a déclaré le directeur de l’équipe, Fred Vasseur, selon Motorsport. « Savoir comment régler la voiture de manière optimale peut avoir un impact plus important sur le chrono que les avantages spécifiques de nouveaux éléments. »
Les essais libres devraient donc être le théâtre d’une véritable séance de développement. Les ingénieurs Ferrari prévoient de faire rouler Leclerc et Sainz avec des réglages différents, afin de comparer les données et identifier la configuration la plus performante.
« Nous essayons toujours de comprendre comment régler la voiture afin de maximiser le potentiel de ces évolutions », a expliqué Charles Leclerc. « L’évolution fonctionne donc comme prévu, mais il s’agit plutôt de savoir comment exploiter la voiture pour optimiser ces chiffres. Pour l’instant, nous n’avons pas encore réussi à le faire, et nous continuons à travailler là-dessus. »
Il faut cependant noter que les plans de Ferrari pourraient être contrariés par la météo britannique, capricieuse comme toujours. Des conditions pluvieuses vendredi matin pourraient perturber le programme d’essais et obliger l’équipe à adapter sa stratégie.