Imola: Leclerc hors de lui après avoir dû céder face à Albon

Charles Leclerc a craqué à Imola après avoir dû céder face à Alex Albon. Ferrari l’a forcé à obéir avant une décision des commissaires.

Charles Leclerc nourrissait de sérieux espoirs à Imola. Parti 11e sur la grille, le pilote Ferrari avait réussi à remonter méthodiquement dans le peloton, grâce à une conduite intelligente, quelques opportunités bien saisies et une foule toute acquise à sa cause. Mais une décision d’équipe en fin de course a transformé son ascension en immense frustration.

Dès le départ, Leclerc s’est montré incisif, gagnant plusieurs positions face à des monoplaces du milieu de grille. Son rythme était soutenu, malgré une Ferrari toujours un cran en retrait sur les longs relais. Lorsqu’il se hissait en quatrième position à l’approche du dernier tiers de course, le scénario semblait idéal pour offrir un beau résultat à domicile.

Mais une Virtual Safety Car est venue brouiller les cartes. Contrairement à d’autres écuries, Ferrari n’a pas pu lui proposer un second arrêt, faute de pneus disponibles, laissant Leclerc en piste avec des gommes dures déjà bien entamées. Pendant ce temps, Lewis Hamilton et Alex Albon profitaient de gommes neuves pour fondre sur lui.

Albon est passé à l’attaque mais en tentant de résister à Tamburello, Leclerc a légèrement élargi sa trajectoire, forçant la Williams à mettre ses roues hors piste. Un incident qui a immédiatement attiré l’attention des commissaires.

Pour éviter une éventuelle pénalité, l’équipe a pris les devants : Leclerc s’est vu demander de céder la position à Albon, sans attendre la décision des officiels. Une démarche jugée « suffisante » par les commissaires, qui ont finalement clos l’incident sans autre conséquence.

Mais cette manœuvre préventive n’a pas été bien accueillie par le principal concerné. Très remonté, Leclerc a explosé à la radio : « C’est ça, la course maintenant ? Quand il ne peut pas me doubler, je dois le laisser passer ? C’est une put*in de blague ! » Même après l’arrivée, le Monégasque peinait à digérer : « Explique-moi la pénalité ou pas ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? »

Leclerc a finalement terminé sixième. Un résultat correct, mais bien en dessous de ce que laissait entrevoir sa prestation. Au-delà du fait de course, c’est une accumulation de frustrations qui a éclaté. Entre stratégie hésitante, manque de performance et décisions internes parfois précipitées, le Monégasque donne l’image d’un pilote à bout de patience.

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