Ça ne sent pas bon pour l’avenir du GP de Belgique à Spa

L’avenir du GP de Spa est en danger et les récentes déclarations d’un politicien belge compliquent les discussions avec Liberty Media pour la saison 2026.

L’avenir du Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps semble incertain, alors que Liberty Media continue d’explorer de nouvelles destinations pour la Formule 1. Malgré son statut de course historique, présente au calendrier depuis les années 1960, le circuit de Spa pourrait bien faire les frais de l’expansion du championnat vers d’autres horizons.

Le principal obstacle auquel Spa se heurte est la limite du nombre de courses annuelles. Le nouvel Accord Concorde autorise jusqu’à 25 Grands Prix par saison, mais la majorité des acteurs de la F1 estiment que 24 courses constituent déjà le maximum soutenable. Avec l’arrivée programmée de Madrid au calendrier en 2026, la question d’une rotation des épreuves revient sur la table. Le contrat actuel de Spa expirera à la fin de la saison 2025, et l’idée de faire alterner la course belge avec celle de Zandvoort pourrait intéresser Liberty Media.

Dans un récent billet, le journaliste Joe Saward a souligné un élément qui pourrait peser lourd sur l’avenir du Grand Prix de Belgique. Selon lui, une déclaration d’un homme politique belge pourrait nuire à la position de Spa sur le calendrier.

Les propos d’un député européen belge enflamment les négociations avec Liberty Media. Pascal Arimont, un eurodéputé belge de la région de Spa, a récemment critiqué l’influence excessive de Liberty Media sur la F1, une prise de position que Saward considère comme un mauvais présage pour l’avenir de la course. Bien que Spa ait réussi à vendre l’intégralité de ses billets pour l’édition 2024, ces commentaires interviennent à un moment délicat, alors que la Belgique cherche à négocier une prolongation de son contrat avec la F1.

Saward voit dans cette intervention un risque de déplaire à Liberty Media, au moment où des discussions cruciales sont en cours. « Les propos d’Arimont pourraient compliquer les négociations en cours et faire planer un doute sur le futur du GP de Belgique, » écrit-il. « Il se pourrait aussi qu’Arimont ait simplement commis une maladresse, mais le timing est loin d’être idéal pour Spa. »

Pourtant, Spa-Francorchamps a récemment investi lourdement dans la modernisation de ses infrastructures. Le circuit a bénéficié d’une importante campagne de resurfaçage avant la course de 2024, améliorant l’adhérence et permettant des temps au tour plus rapides, parfois jusqu’à trois secondes de gain. Ce projet s’ajoute aux travaux réalisés en 2022, estimés à environ 80 millions d’euros, qui ont notamment permis au circuit de répondre aux exigences des compétitions de moto.

Ces améliorations visent à diversifier les événements accueillis par Spa-Francorchamps, tout en renforçant la sécurité du tracé après plusieurs incidents ces dernières années. Mais, malgré ces efforts pour rester au niveau des standards modernes, l’avenir du circuit au sein de la F1 reste incertain.

3 thoughts on “Ça ne sent pas bon pour l’avenir du GP de Belgique à Spa

  1. bonjour à l’avenir plus de grand prix en Europe ca ne sera plus intéressant de regarder les grand prix à la télé française il vont ils vont tuer la F1 QUEL DOMMAGE

  2. L’organisation de spa n’est pas gérée par l’Europe, qui n’a pas le pouvoir de contraindre encore moins par l’avis d’un euro député belge, mon pays, dont personne n’a jamais entendu parlé. Cependant l’avis qu’il donne est pertinent et nous inquiète toutes et tous.

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