Red Bull en retrait ? Jos Verstappen cherche déjà un coupable

Avant même le premier Grand Prix, Jos Verstappen avertit Red Bull : si Max ne gagne pas, ce sera la faute de l’équipe, pas du pilote. Un message fort avant Melbourne.

La saison 2025 de Formule 1 n’a pas encore débuté que la pression est déjà montée d’un cran chez Red Bull. Après des essais hivernaux qui ont laissé entrevoir un resserrement des forces en présence, l’écurie autrichienne ne semble plus intouchable. Max Verstappen pourrait devoir batailler plus que prévu pour conserver son titre, et son père, Jos, n’a pas tardé à désigner les responsables potentiels en cas d’échec.

Depuis trois ans, Max Verstappen domine la Formule 1 avec une aisance presque insolente. Mais les essais de pré-saison à Bahreïn ont révélé un scénario inédit : la RB21 ne semble plus avoir l’avantage écrasant de ses devancières. Selon Helmut Marko, McLaren a pris une longueur d’avance, au point d’être considérée comme favorite pour la première manche à Melbourne.

« Nous étions encore deux à trois dixièmes derrière sur les longs relais, » a reconnu le conseiller autrichien, tout en soulignant que la dégradation des pneus de McLaren était inférieure aux prévisions de Red Bull. Un constat partagé par Pierre Waché, le directeur technique de l’écurie, qui estime également que Ferrari pourrait être devant sur la durée d’un Grand Prix.

Avec Mercedes qui n’est pas en reste, la bataille pour le titre 2025 pourrait bien être la plus indécise depuis des années. Pour Verstappen, cela signifierait une lutte plus disputée, loin des promenades de santé de 2022 et 2023.

Si Red Bull venait à perdre son statut de référence, Jos Verstappen sait déjà vers qui tourner son regard. L’ancien pilote a tenu à rappeler que, quel que soit le scénario, son fils ne pourra être tenu responsable d’un éventuel échec. « Nous avons confiance en l’équipe et nous leur donnons notre soutien, mais si les choses ne se passent pas bien, ce ne sera pas la faute de Max, » a-t-il déclaré à Radio Joe.

Un message à double lecture. D’un côté, Jos Verstappen affiche son soutien à Red Bull. De l’autre, il met une pression implicite sur l’écurie, l’avertissant que toute contre-performance devra être attribuée à la monoplace, et non à son pilote.

Ces propos résonnent d’autant plus fort que le contrat de Max Verstappen, en théorie valable jusqu’en 2028, contient des clauses de performance. Helmut Marko l’a lui-même admis : si Red Bull ne fournit pas une voiture capable de se battre aux avant-postes, le quadruple champion du monde pourrait être tenté d’explorer d’autres horizons.

La rumeur d’un départ vers Mercedes a circulé en 2023, tandis qu’en début d’année, certaines spéculations l’envoyaient même chez Aston Martin pour un contrat pharaonique d’un milliard de dollars. Si Verstappen a assuré qu’il ne voyait « aucune raison de partir tant qu’il est heureux » chez Red Bull, la dynamique du début de saison sera scrutée de près.

Le message de Jos Verstappen est clair : Red Bull doit continuer à livrer une voiture compétitive. Dans le cas contraire, la relation entre le clan Verstappen et l’écurie pourrait rapidement se tendre. Avec une concurrence plus féroce que jamais, Red Bull a-t-elle les ressources pour rester au sommet ? Melbourne apportera un premier élément de réponse.

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