Nouveau couac entre Hamilton et son ingénieur eu Autriche

“Je ne veux pas m’arrêter” : Hamilton a désapprouvé la stratégie de Ferrari en Autriche. D’Ambrosio assume, Villeneuve s’en étonne.

Encore un dialogue tendu entre Lewis Hamilton et le muret Ferrari lors du Grand Prix d’Autriche de Formule 1. Le pilote Britannique a lâché un sec “je ne veux pas m’arrêter” à son ingénieur Riccardo Adami, mais en vain. Ferrari a maintenu sa stratégie et rappelé Hamilton au stand au 50e.

Alors qu’il évoluait en piste avec des pneus durs, Lewis Hamilton a exprimé son souhait de prolonger son relais, estimant que son rythme était encore bon. Son ingénieur lui a néanmoins intimé l’ordre de s’arrêter et le pilote s’est exécuté.

Cette décision s’inscrivait dans une stratégie à deux arrêts, identique à celle de son coéquipier Charles Leclerc et des autres pilotes de tête. Hamilton a finalement terminé la course en quatrième position, à neuf secondes de Leclerc. Après la course, il a précisé son point de vue depuis le cockpit : « Je ne savais pas combien de tours il restait. J’avais l’impression que le rythme était bon, je pensais pouvoir continuer ».

Interrogé sur cet échange, le directeur d’équipe par intérim, Jérôme d’Ambrosio, a minimisé la portée de l’événement, le qualifiant de discussion standard entre un pilote et son mur des stands. « Il n’y a rien d’anormal. Les pilotes posent des questions, remettent en question les choix, c’est leur rôle. Mais les chiffres disaient que c’était la meilleure stratégie », a-t-il expliqué, selon PlanetF1.

D’Ambrosio a contextualisé la décision en rappelant que Ferrari évoluait dans une position isolée, loin derrière les McLaren mais avec une marge sur les écuries poursuivantes. Dans ces conditions, l’application d’une stratégie conventionnelle, basée sur les données, était l’option la plus logique pour sécuriser le résultat d’ensemble sans prise de risque inutile.

Cet épisode ressemble à des situations antérieures, notamment un incident similaire avec Charles Leclerc au Grand Prix du Canada. L’ancien champion du monde, Jacques Villeneuve, y voient un schéma récurrent. Le consultant de Canal + a expliqué sur Instagram que le dialogue entre les pilotes Ferrari et leurs ingénieurs est perfectible. “C’était Leclerc à Montréal, c’est Hamilton cette fois. Ce n’est pas fluide, c’est même un peu bizarre”, a-t-il commenté.

Lewis Hamilton en est à sa première saison avec Ferrari, et la collaboration avec son ingénieur de course, Riccardo Adami, est récente. La construction d’une confiance mutuelle et d’automatismes dans la communication est un processus qui prend du temps.

Jérôme d’Ambrosio a confirmé que l’amélioration de cette synergie était une priorité : « Avec Lewis, nous avons de nombreuses discussions sur ce qui peut être amélioré. Nous parlons aussi avec Charles. L’objectif est de progresser collectivement, à tous les niveaux. »

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