Norris rattrapé par des propos tenus sur Hamilton en 2020

Les propos de Lando Norris sur Lewis Hamilton en 2020 lui reviennent comme un boomerang : il réalise que gagner avec la meilleure voiture n’est pas simple

Lando Norris, auteur de sa meilleure saison en Formule 1 en 2024, se trouve confronté à des déclarations qu’il avait faites en 2020 à propos de Lewis Hamilton. À l’époque, Norris avait minimisé les performances du septuple champion du monde, suggérant que ses victoires étaient facilitées par une voiture dominatrice. Quatre ans plus tard, avec une McLaren largement supérieure entre les mains, ces remarques reviennent sur le devant de la scène, alors que le jeune Britannique admet que dominer la grille n’est pas aussi simple qu’il l’avait imaginé.

En 2024, Norris a décroché ses trois premières victoires en F1, notamment à Miami, Zandvoort et Singapour. Mais, malgré une voiture souvent considérée comme la plus rapide du plateau, il n’a pas pu rivaliser avec Max Verstappen, sacré champion du monde pour la quatrième fois. À une course de la fin, Norris est toujours en lutte pour la deuxième place du championnat, avec seulement huit points d’avance sur Charles Leclerc.

Ces résultats prouvent la difficulté de transformer une monoplace performante en domination totale. Un contraste frappant avec ses propos de 2020, lorsqu’il avait affirmé qu’Hamilton n’avait qu’à « battre un ou deux autres pilotes » avec une Mercedes capable de gagner chaque course.

Revenant sur ses déclarations passées, Norris a admis que ses jugements de l’époque ne tenaient pas compte des subtilités et des défis liés au fait d’avoir la meilleure voiture. « Je ne dirai plus jamais que c’est facile de gagner avec la voiture la plus rapide », a-t-il confié à The Race. Il a expliqué que même avec une monoplace dominante, de nombreuses variables peuvent influencer le résultat : une erreur en qualifications, un mauvais départ ou une stratégie mal exécutée suffisent à inverser le cours d’une course.

Norris a également souligné que l’écart entre sa McLaren et les autres équipes n’était pas aussi important que ce que certains pourraient penser. « Il y a eu des moments où nous étions dominants, mais dans d’autres cas, la marge était infime », a-t-il déclaré, rappelant que certaines de ses pole positions se jouaient à quelques millièmes de seconde.

Ces réflexions interviennent dans un contexte où Max Verstappen a récemment suggéré qu’il aurait pu remporter le championnat encore plus tôt s’il avait piloté la McLaren cette année. Norris a rejeté cette hypothèse, affirmant que l’avance initiale de Verstappen – grâce à quatre victoires sur les cinq premières courses – aurait été difficile à combler, même pour lui. « Personne dans l’histoire de la F1 n’a rattrapé un tel déficit », a-t-il insisté.

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