Lewis Hamilton découvre la SF-25 et se familiarise avec un nouvel environnement après plus d’une décennie chez Mercedes

Le passage de Lewis Hamilton chez Ferrari ne se limite pas à un simple changement de couleurs. Après plus d’une décennie passée chez Mercedes, le septuple champion du monde découvre un environnement totalement nouveau, avec des méthodes de travail, des réglages et surtout une monoplace qui diffère radicalement de celles qu’il a pilotées ces dernières années.
S’il avait déjà pris le volant des SF-23 et SF-24 lors de journées d’essais privés, Hamilton a enfin pu tester la SF-25, la monoplace avec laquelle il disputera la saison 2025. Bien que ce roulage ait été limité à une journée de tournage sur le circuit privé de Fiorano, le Britannique a immédiatement ressenti les différences avec les monoplaces à effet de sol développées par Mercedes depuis 2022.
Hamilton ne cache pas qu’il est encore en phase d’adaptation : « C’est très différent de ce à quoi j’ai été habitué ces dernières années. La voiture, les commandes, les réglages… Tout change et j’apprends encore à m’y adapter. »
Chez Mercedes, Hamilton a piloté trois voitures aux performances contrastées. La W13 de 2022, marquée par d’importants problèmes de marsouinage, a rendu la saison particulièrement compliquée. La W14 et la W15 ont connu des hauts et des bas, mais n’ont jamais retrouvé la domination d’antan. Au final, en trois ans, le Britannique n’a remporté que deux courses, bien loin de ses standards habituels.
Chez Ferrari, la situation est différente. La Scuderia a produit des monoplaces capables de rivaliser occasionnellement avec Red Bull, avec notamment cinq victoires en 2024. Après avoir échoué à seulement 14 points de McLaren dans la lutte pour le titre des constructeurs, l’équipe de Maranello espère que la SF-25 sera enfin la voiture capable de ramener le titre à Ferrari, une attente qui dure depuis 2008.
Au-delà des performances brutes, c’est l’approche technique qui change pour Hamilton. La SF-25, conçue sur des bases différentes de celles des Mercedes qu’il a pilotées, exige quelques ajustements : « Il est rare de monter dans une nouvelle voiture et que tout s’aligne immédiatement. Par exemple, le volant est complètement différent, les réglages électroniques aussi. Même la manière dont la voiture réagit est très différente. »
Cependant, le Britannique reste serein. S’il admet devoir affiner certains aspects de son pilotage, il estime que l’essentiel de son style de conduite reste compatible avec la Ferrari : « Pour l’instant, je ne ressens pas le besoin de changer radicalement ma façon de piloter. Je me sens déjà assez à l’aise, et l’important sera d’être flexible et ouvert aux ajustements. Avec mon expérience, je pense pouvoir m’adapter rapidement. »
Les premiers essais officiels de la saison permettront de mesurer à quel point Hamilton est en phase avec sa nouvelle monoplace. Ferrari mise sur lui et sur Charles Leclerc pour faire la différence face à Red Bull et McLaren, et son adaptation à la SF-25 sera l’un des sujets les plus scrutés de cette pré-saison.
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— Scuderia Ferrari HP (@ScuderiaFerrari) February 19, 2025