Comment Gasly a involontairement détruit la course d’Alonso

Alonso a perdu le contrôle de son Aston Martin au virage 6. Un simple incident ? Pas si sûr. Gasly aurait, sans le vouloir, compliqué la tâche de l’Espagnol.

Fernando Alonso - Grand Prix d'Australie 2025 de F1

La longue expérience de Fernando Alonso n’a pas été d’un grand secours lors du Grand Prix d’Australie de Formule 1. Sa prestation a pris fin de manière brutale au 34ᵉ tour. L’Espagnol a vu ses espoirs de points s’envoler après avoir perdu le contrôle de son Aston Martin à la sortie du virage 6. Un incident qui intrigue, d’autant plus qu’une séquence vidéo relayée sur les réseaux sociaux semble pointer du doigt une erreur de Pierre Gasly.

Depuis la modification du tracé d’Albert Park, le virage 6 est devenu un véritable test d’adhérence, en particulier dans des conditions changeantes. Alonso, pourtant habitué à relever les défis de la météo, a vu sa monoplace partir en tête-à-queue alors qu’il suivait de près l’Alpine de Gasly. À première vue, il s’agissait d’une simple perte de contrôle, mais un détail a attiré l’attention des observateurs.

Quelques instants avant l’accident, le Français, qui évoluait devant Alonso, a roulé sur le vibreur, soulevant une quantité non négligeable de graviers et les projetant sur la trajectoire du double champion du monde. Alonso lui-même s’est montré perplexe après la course, déclarant : « L’accident, je ne l’ai pas encore compris. Je suis passé exactement où je passe d’habitude, mais j’ai trouvé une montagne de graviers à cet endroit précis. »

L’explication trouve un écho chez les fans, qui ont analysé les images et avancé l’idée que les projections de Gasly pourraient avoir rendu la piste plus piégeuse. Les graviers ramenés sur la piste par d’autres voitures ne sont pas une nouveauté en Formule 1. Un simple passage sur un vibreur ou une escapade hors piste suffit parfois à déposer une fine couche de poussière ou de débris qui réduit l’adhérence. Mais rares sont les occasions où ce phénomène se traduit par un crash d’un pilote du calibre d’Alonso.

Andy Cowell, directeur d’Aston Martin, n’a pas écarté cette hypothèse : « Nous ne savons pas si c’était l’accumulation progressive de gravier ou un apport soudain d’une autre voiture. Mais la réaction de la monoplace au virage 6 a conduit à l’accident. »

De son côté, Pierre Gasly n’a pas réagi à cette théorie, et il est fort probable qu’il n’ait même pas eu conscience de son rôle indirect dans l’accident d’Alonso. Si cet incident reste avant tout un fait de course, il illustre parfaitement à quel point chaque détail peut faire basculer un Grand Prix surtout sur une piste détrempée.

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