Alonso va copier Russell pour faire pénaliser ses rivaux

Inspiré par la pénalité de Max Verstappen au Qatar, Fernando Alonso promet d’exploiter une faille du règlement pour mettre ses rivaux en difficulté

Le Grand Prix du Qatar 2024 a laissé derrière lui son lot de controverses, notamment sur les pénalités infligées par les commissaires. Si certains pilotes se sont montrés critiques, Fernando Alonso, connu pour son intelligence tactique, semble déjà envisager une manière d’exploiter ces règles à son avantage. Inspiré par une situation impliquant Max Verstappen et George Russell, l’Espagnol n’hésite pas à afficher ses intentions.

Lors des qualifications à Doha, Max Verstappen, en pleine préparation pour son dernier tour rapide, s’est retrouvé au cœur d’un incident inattendu. Sur un tour lent, il a été rattrapé par George Russell, également en phase de récupération mais à une allure nettement supérieure. Bien qu’aucun contact ne soit survenu, Russell a affirmé que cette manœuvre l’avait forcé à sortir de la trajectoire, ce qui aurait compromis ses performances.

Après analyse, les commissaires ont jugé Verstappen coupable d’avoir gêné son rival, lui infligeant une rétrogradation d’une place sur la grille. Cette décision a suscité incompréhension et débats, de nombreux observateurs dénonçant une application trop stricte des règlements.

Interrogé sur ce type de sanction, Alonso a laissé entrevoir une vision cynique mais réaliste des règles. Avec son habituelle ironie, le double champion du monde a expliqué qu’il envisageait désormais de “d’attaquer à fond derrière une voiture lente” lors d’un tour de récupération. Une méthode qui pourrait, selon lui, forcer les commissaires à sanctionner l’adversaire pour obstruction.

“Si à Abu Dhabi je suis sur un tour lent, je pousserai comme un fou derrière la voiture devant moi pour qu’elle soit pénalisée”, a-t-il plaisanté. Une remarque qui, bien qu’humoristique, met en lumière un potentiel biais dans la manière dont les pénalités peuvent être exploitées stratégiquement.

Les propos d’Alonso soulèvent une question cruciale : jusqu’où les pilotes sont-ils prêts à aller pour manipuler le règlement à leur avantage ? Le cas Verstappen établit un précédent qui pourrait inciter certains à simuler des situations de gêne pour pénaliser leurs rivaux.

Toutefois, Alonso a également tenu à saluer le travail des commissaires, soulignant la complexité de leur tâche, particulièrement lors d’un week-end mêlant F1 et F2. Selon lui, le nouveau directeur de course, Rui Marques, a fait preuve d’un bon jugement global, malgré les difficultés.

Alors que la saison touche à sa fin, les stratégies en qualifications pourraient devenir un élément clé, notamment sur le circuit d’Abu Dhabi. Les pilotes devront désormais composer avec une interprétation des règles qui pourrait influer sur les résultats de manière inattendue.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *