Une douzième équipe en Formule 1 ? La FIA ne l’exclut pas

Une 12e équipe en Formule 1 ? Mohammed Ben Sulayem relance le débat, évoquant les opportunités et les enjeux d’une grille élargie

L’arrivée prévue de Cadillac, marque du géant General Motors, comme 11e équipe en 2026 pourrait ouvrir la porte à une expansion supplémentaire de la grille. Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a récemment évoqué la possibilité d’accueillir une 12e équipe en Formule 1, réaffirmant que le règlement permet cette extension.

La Formule 1 a souvent limité le nombre d’équipes à 10, principalement pour des raisons financières et logistiques. Cependant, les règles prévoient un maximum de 12 équipes, une option rarement explorée jusqu’à récemment. L’accord de principe avec Cadillac, officialisé par la FIA, marque un tournant. Si les débuts de cette équipe sont attendus pour 2026, la question d’un éventuel 12e concurrent refait surface.

Lors du Grand Prix du Qatar, Ben Sulayem a déclaré, selon ESPN : « Pourquoi avons-nous une option pour 12 équipes si c’est pour systématiquement dire non ? » Une affirmation qui illustre sa volonté de maximiser les opportunités pour le sport, tout en maintenant un haut niveau de qualité.

Le projet de Cadillac, initialement porté par Michael Andretti, a été accepté après avoir intégré General Motors comme constructeur à part entière. Cette approche, qui inclut également un programme de motorisation propre, a convaincu la FIA et calmé les réticences initiales de Liberty Media, le détenteur des droits commerciaux, et des équipes déjà en place.

Ben Sulayem a souligné que cette initiative était basée sur la qualité et non sur la simple augmentation du nombre d’équipes. Il a également rappelé que la décision de la FIA avait suscité une forte opposition l’année précédente, mais que le soutien d’un grand constructeur comme General Motors avait changé la donne.

Bien que l’idée semble séduisante, elle ne fait pas l’unanimité. Une nouvelle équipe implique des investissements massifs, une redistribution des revenus du sport, et une logistique plus complexe. Ces considérations ont souvent freiné les précédentes tentatives d’expansion.

Par ailleurs, certaines candidatures, comme celle de Rodin Cars ou de Hitech, n’ont pas passé les étapes de sélection, malgré des propositions innovantes comme l’engagement de Rodin à promouvoir les femmes pilotes. Ces échecs illustrent les exigences élevées pour entrer en Formule 1.

L’ajout d’une 12e équipe pourrait améliorer la diversité et la compétitivité en piste. Cependant, cela repose sur la capacité des nouveaux entrants à respecter les critères économiques, techniques et sportifs définis par la FIA et Formula 1. Comme l’a indiqué Ben Sulayem, il ne s’agit pas seulement de remplir la grille, mais d’intégrer des acteurs capables d’apporter une réelle valeur au championnat.

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