Alonso face à son passé ? Honda influencera le casting Aston Martin !

Honda veut peser sur le choix des pilotes Aston Martin dès 2026. Une mauvaise nouvelle pour le double champion du monde, Fernando Alonso ?

En 2026, Aston Martin et Honda uniront leurs forces pour aborder une nouvelle ère de la Formule 1. Derrière cette évolution technique se cache un enjeu humain et sportif qui risque de relancer un feuilleton bien connu : les relations compliquées entre Fernando Alonso et le motoriste japonais.

Car Honda ne se contentera pas d’apporter sa technologie. Le constructeur a confirmé, par la voix de son président Koji Watanabe, qu’il jouera également un rôle dans le line-up chez Aston Martin à partir de 2026. De quoi poser la question qui fâche : Alonso fera-t-il encore partie du projet lorsque Honda prendra pleinement ses quartiers à Silverstone ?

Une influence assumée mais pas décisive

Interrogé lors du Grand Prix du Japon, Koji Watanabe a déclaré au Japan Times : « Nous continuerons à faire entendre notre voix en tant que Honda concernant le choix des pilotes à partir de 2026. »

Il précise toutefois que la décision finale reviendra à l’équipe. Un modèle qui ressemble à celui en place avec Red Bull, où Honda n’impose pas ses choix, mais oriente certaines décisions, notamment autour de pilotes japonais comme Yuki Tsunoda.

Si cette déclaration aurait pu passer relativement inaperçue, elle prend une tout autre dimension avec la présence de Fernando Alonso chez Aston Martin. L’Espagnol, aujourd’hui âgé de 43 ans, a connu une période tumultueuse avec Honda lors de leur collaboration chez McLaren entre 2015 et 2017.

Ses critiques publiques, parfois virulentes, à l’encontre du moteur Honda — qualifié un jour de “GP2 engine” en pleine course au Japon — avaient laissé des traces. Depuis, les deux parties ont suivi des trajectoires divergentes : Honda a connu la gloire avec Red Bull et Max Verstappen, tandis qu’Alonso a poursuivi sa carrière chez Alpine, puis chez Aston Martin.

Fernando Alonso est actuellement sous contrat avec l’équipe britannique et devrait être sur la grille en 202. Aston Martin, de son côté, prépare activement la transition vers Honda avec une ambition claire : rejoindre le cercle des prétendants au titre mondial. Dans cette optique, le choix des pilotes pour accompagner cette nouvelle phase ne sera pas laissé au hasard.

Yuki Tsunoda, soutenu de longue date par Honda, pourrait logiquement être considéré, surtout si ses performances continuent de s’améliorer. L’hypothèse d’un duo Tsunoda-Stroll en 2026 pourrait alors reléguer Alonso hors du projet, à moins qu’il ne parvienne à se rendre indispensable, comme il l’a souvent fait dans sa carrière.

Bien sûr, rien ne dit que Honda et Alonso ne pourraient pas enterrer la hache de guerre. Depuis leur séparation, les discours se sont adoucis, et Fernando Alonso s’est montré plus mesuré dans ses critiques, concentré sur la performance et le développement de sa monoplace.

Chez Aston Martin, on sait que les objectifs sportifs priment. Si Alonso continue d’apporter des résultats et joue un rôle central dans la progression de l’équipe, Honda pourrait être tenté de mettre de côté les différends du passé au nom de l’efficacité.

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