Fernando Alonso et Lance Stroll ont pris une longueur d’avance sur 2026 en découvrant les premières bases techniques du projet Honda dans le simulateur maison

Chez Aston Martin, l’avenir se construit dès à présent. Alors que 2025 s’annonce comme une purge pour l’écurie britannique, Fernando Alonso et Lance Stroll ont déjà pris les commandes, en simulateur, de la future monoplace prévue pour 2026. Une étape importante qui vise à orienter le développement du projet le plus ambitieux de l’histoire de l’équipe.
C’est Bob Bell, directeur technique exécutif, qui l’a confirmé sur le site officiel d’Aston Martin : les deux pilotes ont été sollicités dès le mois de février pour tester les premières simulations de l’AMR26. Une prise en main en avance, effectuée avant même le début de la saison actuelle, pour permettre à l’équipe de recueillir des impressions précieuses et affiner ses choix techniques.
L’objectif était d’identifier les axes d’amélioration et ajuster les orientations du développement en tenant compte du ressenti des pilotes. Une démarche qui témoigne de l’engagement d’Aston Martin à anticiper les défis à venir.
La saison 2025 servira de tremplin vers un changement d’envergure. À partir de 2026, Aston Martin sera officiellement motorisée par Honda, devenant ainsi une équipe d’usine à part entière. Ce partenariat stratégique marque un tournant pour l’écurie, qui ne sera plus un simple client, mais un acteur majeur de la grille.
Pour soutenir cette évolution, Aston Martin a mis de gros moyens sur la table : une nouvelle usine, un simulateur de dernière génération, une soufflerie moderne et le recrutement de spécialistes techniques de haut niveau. L’écurie britannique fait tout ce qu’il faut pour rivaliser avec les meilleurs.
2026 : l’avènement d’une nouvelle ère technologique
Le règlement 2026 introduira des changements profonds dans la conception des monoplaces. Les moteurs hybrides évolueront avec une composante électrique nettement renforcée, tandis que le moteur thermique sera réduit. Le système de DRS, qui favorise les dépassements depuis plus de dix ans, laissera place à un mécanisme de boost inspiré de l’IndyCar et de la Formule E. Ce nouvel outil sera utilisable sur toutes les lignes droites, avec un impact encore plus marqué que le DRS actuel.
Parmi les autres innovations : les monoplaces pourront ajuster en temps réel leurs éléments aérodynamiques. Les ailerons, avant et arrière, se replieront sur les lignes droites pour minimiser la traînée, puis se braqueront dans les virages pour maximiser l’appui. Cette technologie de voiture adaptative pourrait bien transformer les stratégies de course.
Aston Martin n’a pas attendu que la FIA finalise les moindres détails techniques pour lancer le développement. Depuis le 1er janvier, les équipes sont autorisées à travailler sur leurs modèles de 2026, et l’écurie britannique a saisi l’opportunité. Les retours d’Alonso et de Stroll, avec leurs styles de pilotage distincts et leur expérience, sont essentiels pour ajuster les choix techniques et affiner les réglages.