Fernando Alonso, brille en décrochant la 5e place sur la grille, tandis que Stroll se classe péniblement en 16e position pour Aston Martin
La qualification du Grand Prix du Japon de Formule 1 a été marquée par l’élimination dès Q1 de Lance Stroll, pilote Aston Martin et fils du propriétaire de l’écurie.
Alors que son coéquipier Fernando Alonso brillait en s’emparant de la 5e place sur la grille, Stroll se traînait péniblement en 16e position, incapable de trouver le rythme nécessaire pour battre ses rivaux.
« Tout semblait normal », a confié Stroll sur le site officiel de la F1, d’un air perplexe face à sa contre-performance. « Simplement très lent aujourd’hui. Pas de rythme dans la voiture, ni en moi. »
Il est difficile de ne pas voir dans cette déclaration un certain aveu d’impuissance. D’autant plus que l’écurie Aston Martin avait apporté des améliorations à sa monoplace pour ce Grand Prix, des améliorations dont Alonso semble avoir tiré pleinement parti.
« La voiture a l’air rapide, et Fernando était rapide, donc je ne sais pas », avouait Stroll, bredouillant. « Je n’ai pas d’explication. »
Un manque de répondant qui contraste cruellement avec l’aisance d’Alonso, habitué à tirer le meilleur parti de machines souvent moins performantes. « Hier, j’avais l’ancien package, aujourd’hui le nouveau », expliquait l’Espagnol. « Ce soir, nous aurons toutes les données pour le confirmer et quantifier l’amélioration, mais tout s’est bien passé en qualification. Un peu inattendu, d’être aussi compétitif, pour être honnête. »
Est-ce une manière de piquer son jeune coéquipier, incapable de suivre le rythme malgré un matériel identique ?
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Stroll se montre en difficulté sur le circuit de Suzuka. En 2022, il s’était qualifié en 19e position, et en 2023, il n’avait pas fait mieux que 17e.
Des résultats qui ne manqueront pas de relancer les critiques envers le pilote canadien, souvent accusé de profiter de son statut de « fils de » pour obtenir une place en F1 qu’il ne mériterait pas nécessairement, selon ses détracteurs les plus féroces.
Pas de souci à te faire, il aura une nouvelle pénalité et tu sera devant à la fin de la course. On aime tellement cet Alonso.