Max Verstappen évite de raviver les tensions avec Lewis Hamilton : il impute l’incident à une faute d’équipe, et non à de la mauvaise volonté.

Max Verstappen n’a pas souhaité jeter de l’huile sur le feu. Victime du trafic en Q1 à Monaco, alors qu’il était sur un tour rapide, le Néerlandais a rapidement éteint toute polémique en indiquant que Lewis Hamilton n’était pas responsable. Selon lui, l’erreur vient d’une mauvaise communication radio, côté Ferrari.
Alors que Hamilton roulait lentement pour se préparer à un tour lancé, son ingénieur lui a signalé que la Red Bull de Verstappen était en tour lent. Malheureusement, cette indication était incorrecte avec de lourdes conséquences à la clé. Le septuple champion du monde s’est retrouvé sur la trajectoire au mauvais moment et la FIA lui a infligé trois places de pénalité, qui passera de la 4e à la 7e position sur la grille.
Interrogé par Canal + après la séance, Verstappen a rapidement apaisé les tensions : « Ce n’était pas agréable à vivre, bien sûr. Mais j’ai vu ensuite que son équipe lui avait dit que j’étais en tour lent, alors que ce n’était pas le cas. Ce n’est pas la faute de Lewis. On en a parlé rapidement, c’est très clair. Mais ce n’est pas l’idéal. »
C’est une déclaration mesurée, loin de la tension que certains craignaient entre les deux anciens rivaux de 2021. Le quadruple champion du monde pointe plutôt une faille dans la gestion de l’équipe : « Dans ces moments-là, c’est aux équipes d’être précises. Les commissaires sont stricts, mais c’est normal : si l’information est mauvaise, ça peut coûter très cher. »
Sur le plan sportif, Verstappen reconnaît les limites de sa monoplace sur ce tracé si particulier. Il s’élancera quatrième ce dimanche, à plus de sept dixièmes de la pole signée par Lando Norris. « On souffre dans le secteur 2, avec tous ces virages lents. La voiture manque de grip mécanique. Dès qu’on monte sur un vibreur ou qu’on doit attaquer une zone technique, elle ne répond pas. »
« On connaît notre point faible. Ce n’est pas nouveau. Et cette saison, les qualifications sont tellement serrées qu’une petite perte de feeling suffit pour sortir du jeu. »
L’incident aurait pu raviver des tension entre ces deux figures de la grille, mais Verstappen a choisi de désamorcer, soulignant plutôt l’importance d’une communication claire et précise en piste, surtout sur un circuit comme Monaco, où tout se joue à la marge. Dans ce cas précis, c’est Ferrari qui s’est trompée — et Hamilton qui en paie le prix.
🗨️ "Tu m'avais dit qu'il ralentissait !"
— CANAL+ F1® (@CanalplusF1) May 24, 2025
La séquence à l'origine de la pénalité contre Lewis Hamilton en Q1 : le Britannique pensait que Verstappen était dans un tour lent derrière lui après un échange radio avec son ingénieur 😳#MonacoGP #F1 pic.twitter.com/V5kGn1TP2X