Verstappen copieusement insulté par un pilote Williams

Une course virtuelle tourne au règlement de comptes : Max Verstappen insulté, puis accusé d’un geste antisportif face à un pilote Williams.

Alors que Max Verstappen entame sa saison 2025, une tempête inattendue a éclaté… sur les circuits virtuels. Le quadruple champion du monde, connu pour son engagement régulier en sim-racing, a été violemment pris à partie par Jaden Munoz, membre de l’académie iRacing de Williams, lors d’une course en ligne à Road America. Un clash qui révèle les tensions persistantes autour du pilote Red Bull, déjà sous pression en F1 à cause d’un comportant connu de tous.

L’incident s’est produit lors d’une course virtuelle disputée cette semaine. Après une collision avec Verstappen au premier virage, Munoz, pilotant sous les couleurs Williams, n’a pas mâché ses mots. Dans un échange capté en direct, il a traité le Néerlandais de « gâté », affirmant qu’il serait « rien » sans l’influence de son père, Jos Verstappen, ancien pilote F1. Les propos, crus et personnels, ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux.

La situation a dégénéré quand Verstappen, relégué en fond de classement, aurait volontairement percuté Munoz lors d’un dépassement. Une manœuvre perçue comme une vengeance, pratique malheureusement courante dans le sim-racing. « Il ne change jamais. C’est un imbécile », a lancé Munoz, soulignant un comportement récurrent chez le champion en titre.

Cet épisode survient à un moment délicat pour le pilote Red Bull. En F1, il accumule les points de pénalité : avec 8 points sur sa licence (sur 12 déclenchant une suspension), il frôle l’exclusion temporaire. Ses derniers démêlés incluent des incidents avec Lando Norris (Mexique 2024), George Russell (Qatar) et Oscar Piastri (Abu Dhabi). Un contexte qui rend chaque faux pas, même virtuel, potentiellement explosif.

Si Munoz n’est pas un pilote officiel de Williams en F1, son statut au sein de l’académie iRacing de l’écurie britannique place cette dernière dans une position inconfortable. L’équipe, qui n’a pas encore réagi publiquement, devra probablement clarifier sa position sur les comportements en ligne de ses membres.

Côté Red Bull, l’affaire rappelle que Verstappen, malgré son statut de leader, reste sous surveillance. Son directeur Christian Horner a déjà dû gérer ses prises de risque en piste, comme en 2024 lors de son accrochage avec Norris à Mexico, sanctionné par deux points de pénalité.

Avec ses 8 points de pénalité, Verstappen devra naviguer avec prudence jusqu’au 30 juin 2025, date à laquelle deux points expireront. Un faux pas lors des prochains Grands Prix pourrait le contraindre à une suspension, une première pour un pilote en activité depuis Kevin Magnussen.


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