Un démarrage compliqué pour Newey chez Aston Martin

Avec un démarrage retardé, Adrian Newey devra rattraper deux mois de travail chez Aston Martin pour poser sa marque sur le projet 2026.

Adrian Newey, l’un des ingénieurs les plus influents de l’histoire de la Formule 1, s’apprête à relever un défi de taille chez Aston Martin. Cependant, son intégration dans l’écurie britannique pour préparer la saison 2026 ne s’annonce pas sans difficulté. Le Britannique a récemment admis qu’il ne pourra débuter ses travaux qu’à partir du 2 mars 2025, accusant ainsi un retard notable sur les autres équipes qui ont pu entamer leurs projets dès le 1er janvier.

Ce délai de deux mois place Aston Martin dans une situation délicate. Pendant que ses concurrents avanceront sur la conception de leurs monoplaces pour 2026, Newey devra encore attendre avant de poser sa marque sur le projet. Ce retard est en partie dû à la période de transition entre ses précédentes fonctions et son arrivée chez Aston Martin, une contrainte souvent inévitable à ce niveau.

Bien qu’il ait probablement étudié les nouvelles réglementations pendant cette période, Newey reconnaît que son retard ne se limite pas à la conception technique. « Il me faudra aussi du temps pour comprendre les méthodes de travail de l’équipe et m’intégrer pleinement, » a-t-il confié. Cette phase d’adaptation, bien que cruciale, risque de repousser encore davantage sa capacité à influencer la direction stratégique du projet 2026.

Malgré ce démarrage compliqué, Aston Martin semble prêt à jouer la carte de la patience. L’écurie aurait choisi de reporter certaines décisions majeures concernant la voiture de 2026 jusqu’à l’arrivée de Newey. Une stratégie risquée à court terme, mais potentiellement payante si elle permet de bénéficier de son expertise dès les premières étapes critiques du design.

En attendant, les ingénieurs de l’équipe poursuivent leur travail sur les bases du projet, en évitant de s’engager dans des choix techniques irréversibles. L’objectif est clair : offrir à Newey une plateforme flexible qui lui permettra d’apporter rapidement sa vision une fois intégré.

Newey n’aura aucune influence sur la monoplace de 2025, déjà finalisée avant son arrivée. Cependant, il pourrait tirer des enseignements précieux de cette voiture pour mieux comprendre les forces et faiblesses de l’équipe, et ajuster ses recommandations pour 2026. En parallèle, Aston Martin devra jongler avec les priorités à court terme, tout en préparant les ajustements nécessaires pour permettre à Newey de rattraper le temps perdu.

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