Piastri envoie un message dévastateur à Alpine en Autriche

Entre Colapinto et Gasly, Alpine a contrarié la remontée de Piastri, qui n’a pas caché sa rage dans un message radio devenu viral

On pensait l’histoire close depuis longtemps, mais Oscar Piastri a ravivé un vieux différend avec beaucoup d’inspiration. À la lutte pour la victoire au Red Bull Ring, l’Australien s’est retrouvé piégé deux fois par… des Alpine. Il n’a pas pu s’empêcher de glisser un petit commentaire saillant.

On est au tour 55 : alors que la bataille fait rage entre Norris et Piastri pour la première place. L’Australien tente alors de remonter, mais devant lui, Franco Colapinto – bon dernier et en bagarre avec Tsunoda – le tasse hors piste. L’Argentin écope de cinq secondes de pénalité, mais les dégâts sont faits : Piastri perd le rythme. Deux tours plus tard, Pierre Gasly ne s’écarte pas à l’approche du premier virage. Deux Alpine, deux incidents, en moins de cinq kilomètres.

La réaction tombe dans un souffle : « Alpine continue de me faire chi*** après toutes ces années. » Une phrase cinglante, murmurée sur la radio, pas diffusée en direct, mais bel et bien captée par les caméras embarquées.

Si les mots de Piastri ont surpris par leur virulence, ils trouvent racine dans une histoire houleuse. En 2022, Alpine l’annonce comme titulaire pour la saison suivante… sans qu’il ait signé quoi que ce soit. Piastri dément publiquement, déclenchant un scandale retentissant. Il rejoindra finalement McLaren, avec le soutien de Mark Webber, tandis qu’Alpine digère difficilement l’humiliation. Otmar Szafnauer, alors patron de l’équipe, met en cause « l’intégrité » du jeune pilote.

Depuis, les trajectoires sont bien différentes : McLaren s’impose comme référence de la grille, tandis qu’Alpine, dernière du championnat avec 11 points en 2025, peine à se reconstruire.

Malgré sa frustration, Piastri n’a pas tout perdu en Autriche. Deuxième derrière Norris, il conserve sa place de leader au championnat. Le combat entre les deux McLaren fut musclé, notamment lors d’une attaque qui s’est soldée par un gros freinage à la limite dans le virage 4. « J’ai tout donné. J’ai peut-être été un peu trop agressif quand je suis passé brièvement devant, mais c’était une belle bagarre », a reconnu Piastri après la course. « Ce n’était pas parfait, mais on se bat pour gagner. »

Son patron Andrea Stella a salué le ton immédiat du pilote à la radio, après l’arrivée : « Il a pris la responsabilité tout de suite. Il a dit ‘ma faute pour le virage 4’. Ce sens du devoir collectif renforce l’équipe. »

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