Pérez chez Cadillac en 2026 ? L’hypothèse prend de l’ampleur

Après Red Bull, quel avenir pour Sergio Pérez ? Guenther Steiner l’imagine chez Cadillac en 2026, un projet où son expérience ferait la différence

Alors que Cadillac s’apprête à faire son entrée en Formule 1 en 2026 en tant que 11ᵉ équipe, le recrutement de ses pilotes s’intensifie. Dans ce contexte, un nom ressort : Sergio Pérez. Soutenu par l’ancien patron de Haas, Günther Steiner, le Mexicain pourrait incarner un bon choix pour la marque américaine, en quête d’un équilibre entre expérience et développement.

Après des mois de négociations, Cadillac officialisera son engagement en 2026. L’écurie a déjà structuré son staff technique avec des figures reconnues : Pat Symonds (ex-directeur technique de la F1) comme consultant, Nick Chester (ancien de Renault), et Peter Crolla (Haas) comme Team Manager. Reste à déterminer le duo de pilotes, où se mêlent enjeux sportifs et marketing.

Mario Andretti, membre du conseil d’administration, a confirmé la volonté d’associer « un pilote expérimenté, quelle que soit sa nationalité, et un jeune talent américain ». Colton Herta, star d’IndyCar à 24 ans, est pressenti pour incarner le second rôle.

Günther Steiner, connu pour son franc-parler, a plaidé en faveur de Sergio Pérez lors d’un entretien avec GPblog. « Cadillac a besoin de quelqu’un d’expérimenté. Checo connaît parfaitement la F1 et peut apporter énormément à une nouvelle équipe », a-t-il insisté.

L’argument de Steiner repose sur le parcours de Pérez : malgré une fin de cycle compliquée chez Red Bull (où il a malgré tout signé 6 victoires), le Mexicain a brillé en milieu de grille chez Force India/Racing Point, contribuant à hisser l’équipe au-dessus de ses moyens. « Il excelle quand il n’a pas la pression de gagner. Dans une voiture qui vise les points, il retrouverait sa zone de confort », analyse Steiner.

Steiner met en garde contre la tentation de recruter des « vieux rookies » – pilotes américains sans expérience en F1, comme Jimmie Johnson en son temps. Pour lui, Pérez représente une alternative plus sûre : « Avec lui, Cadillac gagne en crédibilité technique. Son feedback aidera à développer la voiture, tout en guidant un jeune comme Herta. »

Cette vision s’oppose partiellement à la logique marketing de Cadillac, qui souhaite séduire le public américain avec un pilote local. Mais l’enjeu sportif prime : en 2026, les nouvelles régulations techniques rebattront les cartes, et l’expérience de Pérez pourrait être décisive pour éviter les écueils d’une première saison.

À 36 ans en 2026, Pérez aurait l’opportunité de redevenir un pilote central, loin de l’ombre écrasante de Max Verstappen. Son expertise en développement – acquise chez des écuries aux budgets limités – correspond aux besoins d’une équipe novice.

Reste à convaincre Cadillac, qui devra trancher entre une stratégie purement marketing et une approche sportive pragmatique. Les prochains mois s’annoncent déterminants, alors que Pérez, libre depuis son départ de Red Bull, évalue ses options.

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