Lewis Hamilton battu par Charles Leclerc en qualifications : le Britannique reconnaît qu’il lui reste du chemin avant de pleinement maîtriser sa Ferrari.

La première confrontation directe entre Charles Leclerc et Lewis Hamilton sous les couleurs de Ferrari a tourné à l’avantage du Monégasque. Lors des qualifications du Grand Prix d’Australie de Formule 1, Leclerc a devancé son nouveau coéquipier, qui a mesuré toute la complexité de son adaptation à la SF-25.
Hamilton savait que son passage chez Ferrari représenterait un défi de taille. Après douze ans chez Mercedes, il devait réapprendre une voiture au comportement totalement différent. Pourtant, avant de poser ses roues à Melbourne, le septuple champion du monde pensait avoir franchi une bonne partie de cette période d’adaptation. La réalité a été plus rude.
Dès les premiers tours du week-end, il a ressenti à quel point la SF-25 réagissait différemment de ses précédentes monoplaces. “Le freinage, l’équilibre en virage, la répartition mécanique… Tout est très différent de ce que j’avais avant”, a-t-il expliqué, selon des propos rapportés par MotorsportWeek.
Son manque de confiance dans les virages rapides s’est traduit par une qualification difficile. Il a décroché la huitième place, juste derrière Leclerc, mais à près de deux dixièmes du Monégasque. Un écart significatif pour un pilote reconnu pour ses performances sur un tour.
Là où Hamilton tâtonne encore, Leclerc, lui, semble parfaitement en phase avec sa Ferrari. “Charles a su tout de suite quoi faire avec la voiture, dès son premier tour. Moi, j’ai dû construire ma confiance petit à petit”, a reconnu le Britannique.
Son passage en Q3 n’a pas été sans heurts : un tête-à-queue est venu rappeler qu’il reste en pleine découverte de son nouvel environnement. “J’apprends encore énormément à chaque tour. Il y a des outils sur cette voiture dont je ne sais pas encore exactement comment les utiliser.”
Plus qu’un simple ajustement, Hamilton doit revoir toute son approche. Chez Mercedes, il maîtrisait parfaitement les réglages et savait immédiatement comment adapter la voiture à ses besoins. Désormais, il doit s’appuyer davantage sur ses ingénieurs, ce qui bouleverse ses habitudes.
Si cette première qualification marque une victoire symbolique pour Leclerc, la saison ne fait que commencer. Hamilton, connu pour sa capacité d’adaptation, va-t-il rapidement combler l’écart ? L’apprentissage est encore en cours pour le Britannique, et son objectif est de comprendre et exploiter tout le potentiel de la SF-25 pour pouvoir rivaliser avec son coéquipier. Pour l’instant, l’avantage est à Leclerc. Mais Hamilton a rarement été du genre à se contenter d’un rôle d’observateur.