Dès cette saison, la FIA imposera deux arrêts obligatoires à Monaco. Une réponse claire aux critiques sur le manque d’action dans les rues de la Principauté.
Un tournant historique s’annonce pour l’un des circuits les plus mythiques de la Formule 1. Dès l’édition 2025, le Grand Prix de Monaco imposera à tous les pilotes un minimum de deux arrêts aux stands, peu importe les conditions de course. Cette nouvelle règle a été entérinée le 24 avril, lors de la deuxième réunion de la Commission F1 tenue à Genève.
Déjà évoquée en février par le Conseil Mondial du Sport Automobile, cette initiative vise à dynamiser une course souvent critiquée pour son manque de dépassements. Avec la validation officielle de ce nouveau règlement, la FIA confirme sa volonté d’apporter plus de spectacle, précisant que les ajustements nécessaires sont désormais prêts pour une mise en œuvre dès cette saison.
Cette règle s’appliquera aussi bien sur piste sèche que mouillée. Dans des conditions normales, les pilotes devront non seulement utiliser deux types de pneus différents — une obligation déjà en vigueur — mais également passer deux fois par les stands. L’idée est simple : perturber les stratégies conservatrices et insuffler davantage de rythme et d’imprévu à l’épreuve monégasque.
Le Grand Prix de Monaco, programmé du 23 au 25 mai, servira ainsi de laboratoire grandeur nature pour tester cette réforme ambitieuse. Cette course emblématique, réputée pour la difficulté de ses dépassements sur un tracé étroit et sinueux, pourrait bien voir ses dynamiques complètement bouleversées.
Parallèlement à cette décision marquante, la Commission F1 a validé plusieurs autres évolutions, telles que la mise en place d’un dispositif pour mieux gérer les retards logistiques, ou encore des ajustements concernant le port du gilet de refroidissement et les règles budgétaires, en vue de l’arrivée de Cadillac en 2026.
Même si ce changement stratégique attend encore l’approbation formelle du Conseil Mondial du Sport Automobile, l’aval de la Commission laisse peu de place au doute : une nouvelle ère semble se profiler pour le Grand Prix de Monaco.