Le rêve de Lewis Hamilton pourrait devenir réalité : une course de F1 en Afrique. Kyalami se prépare pour un potentiel retour historique en 2027
L’Afrique du Sud pourrait bien retrouver sa place sur la carte de la Formule 1, après plus de 30 ans d’absence. Si les discussions autour d’un retour du Grand Prix d’Afrique du Sud se sont accélérées ces dernières années, elles avaient jusque-là échoué, au grand désarroi des passionnés, dont Lewis Hamilton, fervent défenseur de la tenue d’une course sur le continent africain. Mais les récents développements, portés par les déclarations du ministre sud-africain des sports Gayton McKenzie, changent la donne.
Lors d’une interview donnée à la chaîne SuperSport, McKenzie s’est montré particulièrement confiant : « Nous avons travaillé dur, rencontré la F1 à deux reprises et progressé sur de nombreux fronts. La semaine prochaine, nous allons annoncer la création d’un comité qui choisira le promoteur chargé de l’organisation du Grand Prix. Ça va arriver. » Ces propos optimistes marquent un tournant dans les négociations, après plusieurs années de projets avortés.
Le mythique circuit de Kyalami, près de Johannesburg, est au centre de ce potentiel retour. Dernièrement, des efforts ont été intensifiés pour mettre le site aux normes FIA de Grade 1, un prérequis pour accueillir une course de Formule 1. Apex Circuit Design, spécialiste reconnu des infrastructures sportives, a été engagé pour superviser les travaux, dont le coût pourrait atteindre 10 millions d’euros.
Selon McKenzie, les propriétaires du circuit, Toby et Willie Venter, sont pleinement engagés dans ce processus. « Ils font un excellent travail pour ramener Kyalami aux standards de la F1 », a-t-il précisé. Ces rénovations, combinées à l’engouement politique et au soutien des instances locales, rendent le projet plus tangible que jamais.
Le calendrier de la F1 pourrait accueillir une nouvelle épreuve dès 2027, une opportunité que l’Afrique du Sud espère saisir. Avec la fin programmée du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort après 2026, une place se libérera, et Kyalami apparaît comme un sérieux candidat. Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1, n’a pas caché son souhait d’ajouter une course en Afrique, seul continent absent de la discipline reine du sport automobile.
La dernière édition du Grand Prix sud-africain remonte à 1993, où Alain Prost, au volant d’une Williams, avait remporté l’épreuve devant Ayrton Senna. Un retour de la F1 sur ce circuit historique aurait une valeur symbolique forte, tout en marquant une nouvelle ère pour le sport en Afrique.
L’organisation d’un Grand Prix en Afrique du Sud ne se limiterait pas à un événement sportif. Elle symboliserait aussi une reconnaissance de l’importance croissante du continent africain dans le paysage mondial, tout en offrant une opportunité unique pour le développement économique et touristique local. Pour les fans de F1, ce retour serait une manière de renouer avec une partie de l’histoire de la discipline, dans un contexte où la popularité mondiale du sport atteint des sommets.
Si les ambitions de McKenzie et de son équipe se concrétisent, la Formule 1 s’apprête à écrire un nouveau chapitre en Afrique du Sud. Pour l’heure, tous les signaux semblent indiquer que la ligne d’arrivée est en vue.
South Africa is throwing its hat in the ring to join the Formula One host club at the Kyalami Grand Prix Circuit north of Johannesburg pic.twitter.com/Fwc3VjgkE6
— Reuters Sports (@ReutersSports) December 11, 2024
J’espère que ça va aboutir, l’Afrique du Sud mérite un Grand Prix, c’est un pays qui fait vraiment des efforts au milieu des politiciens corrompus. Pour être aller à Kyalami, le circuit est vraiment magnifique et la F1 y a toute sa place.