Pourquoi nous ne croyons pas au retour de Vettel en 2025

À moins d’un changement majeur dans le paysage des écuries ou d’une opportunité inattendue, un retour en 2025 semble peu probable pour l’ancien champion du monde.

Depuis qu’il a quitté la Formule 1 à la fin de l’année 2022, les rumeurs sur un possible retour de Sebastian Vettel ne cessent de circuler. Motivé par l’envie de passer plus de temps avec sa famille et de se consacrer à des projets personnels, l’Allemand avait quitté le paddock, laissant derrière lui une carrière riche en succès, avec quatre titres de champion du monde.

Cependant, des indices récents suggèrent que le quadruple champion du monde pourrait reconsidérer sa décision. Interrogé sur un éventuel retour, Vettel a lui-même déclaré : « Cela me traverse l’esprit, j’y pense… Il y a des réflexions, mais rien de concret pour le moment ». Des discussions avec Toto Wolff, directeur de Mercedes, ont également été évoquées, alimentant les spéculations sur un remplacement de Lewis Hamilton chez les Flèches d’Argent en 2025.

Pourtant, un retour de Vettel sur la grille de départ en 2025 semble s’inscrire de plus en plus comme un scénario improbable. Plusieurs raisons viennent étayer cette hypothèse.

  • Un contexte défavorable aux retours

D’abord, le marché des transferts pour 2025 semble s’orienter vers une tendance claire : l’arrivée de jeunes pilotes talentueux aux dépens des vétérans expérimentés, à l’exception de Fernando Alonso (nous y reviendrons). La nouvelle génération frappe à la porte de la F1, bousculant l’ordre établi et poussant certains pilotes confirmés vers la sortie.

L’exemple d’Haas illustre parfaitement cette tendance. L’écurie américaine est pressentie pour remplacer l’un de ses pilotes, probablement Kevin Magnussen, par le jeune prodige Ferrari, Oliver Bearman. Un choix qui s’inscrit dans une logique de renouvellement et de développement à long terme.

Cette tendance se retrouve également chez d’autres écuries. Chez Alpine, par exemple, plusieurs jeunes pilotes patientent en coulisses, prêts à prendre le volant au moindre faux pas d’Esteban Ocon ou de Pierre Gasly.

  • Des baquets indisponibles chez les top teams

Outre la concurrence des jeunes pilotes, Vettel se heurte également à un manque de baquets disponibles dans les écuries de pointe. Ferrari et McLaren ont des line-ups stables pour les années à venir, tandis que le renouvellement de Fernando Alonso chez Aston Martin a fermé la porte à un retour de l’Allemand dans son ancienne écurie.

Du côté de Mercedes, si Hamilton et Russell ont publiquement soutenu l’idée d’un recrutement de Vettel, il est peu probable que l’écurie allemande cherche à remplacer son pilote vedette par le quadruple champion du monde.

Enfin, Red Bull, où un baquet pourrait se libérer en cas de départ de Sergio Perez, a déjà tranché : un retour de Vettel n’est « pas une option », selon Helmut Marko, conseiller influent de l’équipe.

Face à ces constats, l’avenir de Vettel en F1 s’assombrit. Si l’envie d’un retour est peut-être présente, les opportunités semblent manquer. A moins d’un revirement soudain chez une des écuries de pointe ou d’une place inattendue libérée par un bouleversement du marché des transferts, un retour de Sebastian Vettel sur la grille en 2025 apparaît de plus en plus compromis.

Le temps dira si le quadruple champion du monde trouvera le baquet tant convoité ou s’il décidera de mettre définitivement un terme à sa carrière en Formule 1.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *