Le vent pourrait changer la donne lors du GP d’Azerbaïdjan

Le vent pourrait être un facteur décisif au GP d’Azerbaïdjan, favorisant l’aspiration et les dépassements dans la ligne droite du circuit de Bakou

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan, connu pour son tracé singulier et ses rebondissements, pourrait cette année voir le vent influencer la course. Selon les dernières prévisions météorologiques, un vent modéré soufflant en direction de la ligne droite principale pourrait considérablement favoriser les dépassements sur ce circuit exigeant.

Ce vent, qui pourrait souffler jusqu’à 30 km/h, constitue un véritable atout pour les pilotes cherchant à se rapprocher de leurs concurrents. Sur un circuit urbain comme celui de Bakou, avec ses longs tronçons de haute vitesse, cette configuration météorologique pourrait permettre aux pilotes de rester plus longtemps dans l’aspiration des voitures devant. Cela leur offrirait l’opportunité de freiner plus tardivement et, potentiellement, de tenter des dépassements décisifs. Le virage 1, en particulier, pourrait devenir l’un des points à surveiller lors de la course.

Le circuit de Bakou est déjà propice aux dépassements grâce à ses deux zones DRS idéalement placées. L’une d’entre elles, située sur la longue ligne droite précédant le premier virage, devrait être particulièrement avantageuse avec l’effet amplifié du vent de face. Les pilotes qui sont en chasse pourraient maximiser leur vitesse dans cette portion, renforçant ainsi leurs chances de succès au freinage du virage 1.

Cependant, la zone qui mène au virage 3 présente une situation plus complexe. Là, le vent soufflera dans le dos des voitures, ce qui aura un effet inverse. Cela pourrait rendre les manœuvres plus difficiles, obligeant les pilotes à freiner plus tôt que prévu. Les dépassements dans cette section plus technique, qui serpente à travers les rues étroites de la vieille ville et longe le château historique de Bakou, nécessiteront sans doute une approche plus prudente et calculée.

Depuis son introduction au calendrier de la F1 en 2016, le circuit de Bakou a toujours offert des courses imprévisibles, souvent influencées par des conditions météorologiques spécifiques à la région. Située au bord de la mer Caspienne, cette piste urbaine est particulièrement exposée aux vents changeants qui tourbillonnent parfois entre lesimmeubles de la capitale azerbaïdjanaise. Les rafales imprévisibles peuvent compliquer la gestion des monoplaces, notamment dans les secteurs où les vitesses sont les plus élevées.

Bien que le circuit bénéficie traditionnellement de conditions météorologiques clémentes depuis son intégration au championnat, il existe une légère chance de précipitations ce samedi, avant la séance de qualifications. Cela pourrait compliquer la préparation des équipes, bien que le beau temps soit attendu pour la course de dimanche. Les températures devraient osciller entre 28 et 32 degrés Celsius, ce qui, combiné aux vents, imposera des défis supplémentaires aux équipes et aux pilotes, notamment en ce qui concerne la gestion des pneus.

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