Max Verstappen et Sergio Perez ont intensifié leur travail en simulateur pour résoudre les faiblesses de la RB20, avec le regard tourné vers le GP d’Azerbaïdjan
Max Verstappen et Sergio Pérez ont profité de la pause après le Grand Prix d’Italie pour se concentrer sur la résolution des problèmes qui affligent la RB20. Depuis quelques courses, Red Bull, habituée aux victoires régulières, semble s’être fait distancer par des équipes comme McLaren. Ce recul en performance a poussé les deux pilotes à passer du temps au simulateur, dans l’espoir de trouver des solutions avant les prochaines manches du championnat.
C’est dans ce contexte que les deux pilotes se sont rendus cette semaine à Milton Keynes, au siège de Red Bull, pour intensifier le travail en étroite collaboration avec l’équipe technique. Le simulateur est devenu un outil crucial pour identifier les faiblesses du RB20 et tenter de retrouver le niveau de performance qui leur a permis de dominer le championnat en début de saison.
Sergio Pérez a déclaré, selon SoyMotor : « Nous avons eu une bonne période de réflexion et de travail depuis Monza. Max et moi avons travaillé à l’usine pour nous assurer que nous trouvons des solutions aux problèmes que nous rencontrons avec la voiture. » Le Mexicain a souligné que ce retour en forme exigera un véritable effort collectif, visible autant sur la piste qu’à l’usine. « Ce genre de moments nous rapproche en tant qu’équipe, et je suis convaincu que nous allons dans la bonne direction », a-t-il ajouté.
Pérez, qui a souvent brillé sur les circuits urbains, a exprimé sa satisfaction de revenir à Bakou, un tracé où il a déjà connu le succès avec deux victoires lors des dernières éditions. Il se dit prêt à relever ce défi, surtout avec une RB20 en pleine évolution : « Bakou est toujours un circuit amusant, et j’ai hâte de voir comment la RB20 va réagir ici. Les essais seront cruciaux pour nous, et nous mettrons en pratique tout ce que nous avons appris ces dernières semaines. »
Monza a été une course particulièrement difficile pour son coéquipier, Max Verstappen. Le Néerlandais n’a pas réussi à suivre le rythme des McLaren et des Ferrari, terminant à une décevante sixième place. Il s’est montré visiblement frustré, notamment après un pit-stop prolongé qui l’a particulièrement agacé. Après cette performance en demi-teinte, Verstappen a décidé de retourner à l’usine pour travailler en étroite collaboration avec son équipe technique, passant aussi du temps sur le simulateur pour préparer la prochaine course.
« Monza a été une course dure pour nous. J’ai travaillé avec l’équipe cette semaine pour m’assurer que nous retrouvions la forme nécessaire avant le double programme à venir », a-t-il confié. Verstappen, comme Pérez, se concentre sur l’avenir et veut que le GP d’Italie reste derrière lui : « Nous voulons toujours être plus compétitifs, et l’équipe a travaillé dur pour améliorer les problèmes que nous avons rencontrés avec la voiture ces dernières courses. »
Le pilote néerlandais se tourne désormais vers Bakou, une piste urbaine exigeante avec de longues lignes droites, qui constitue un véritable défi pour les pilotes. « C’est toujours un bon défi de revenir ici. Nous sommes prêts à voir ce que nous réserve le week-end », a-t-il conclu.
Alors que Red Bull tente de retrouver sa forme d’antan, la semaine de travail en simulateur pourrait s’avérer cruciale pour affiner les réglages de la RB20. Le Grand Prix d’Azerbaïdjan, avec ses caractéristiques hors norme, servira de test ultime pour mesurer si l’équipe a réussi à résoudre les problèmes qui ont miné ses performances récentes.
A start that set @SChecoPerez on the path to victory 🚀#F1 || #AzerbaijanGP 🇦🇿pic.twitter.com/C8cqWb28qb
— Oracle Red Bull Racing (@redbullracing) September 11, 2024