Pourquoi Norris et Russell ont été pénalisés et pas Verstappen

Les sanctions infligées à Norris et Russell au GP des États-Unis, alors que Verstappen échappe à la pénalité, relancent le débat sur l’équité des décisions en F1

Le Grand Prix des États-Unis a vu plusieurs décisions controversées de la part des commissaires, qui ont pénalisé George Russell et Lando Norris, mais pas Max Verstappen pour des incidents similaires. Une situation qui a provoqué la colère de Toto Wolff, directeur de Mercedes, dénonçant une gestion « biaisée » des incidents en piste.

Dès le départ, Verstappen s’est retrouvé impliqué dans une manœuvre musclée avec le poleman Norris, où ce dernier a été forcé de sortir des limites de la piste au virage 1. Cependant, les commissaires ont choisi de ne pas sanctionner le Néerlandais, arguant que les incidents du premier tour sont souvent jugés avec plus de clémence, en raison de la densité du peloton et des conditions de course encore instables. Cette approche est courante en F1, mais elle est aussi source de nombreux débats parmi les équipes et les fans, qui y voient parfois un manque de cohérence.

En revanche, les incidents survenus plus tard dans la course ont été traités avec une plus grande sévérité. George Russell a écopé de cinq secondes de pénalité pour avoir poussé Valtteri Bottas hors de la piste au virage 12. Selon les commissaires, le pilote Mercedes n’a pas laissé « une largeur de piste suffisante » à son adversaire, violant ainsi les règles sur les dépassements à l’intérieur. Une décision que Russell a immédiatement contestée, qualifiant la sanction d’injuste, tout comme son directeur d’équipe, qui a parlé de « véritable blague ».

Lando Norris, lui, a reçu une pénalité similaire pour avoir dépassé Verstappen en dehors des limites de la piste, au même virage 12, alors qu’il tentait de ravir la troisième place. Malgré une lutte intense et des conditions de dépassement difficiles, les commissaires ont estimé que le pilote McLaren n’avait pas respecté les règle.

Les commissaires ont expliqué que Lando Norris n’était pas à la hauteur de Max Verstappen dans le virage et a donc perdu la priorité . Il a donc gagné un avantage hors de la piste. Une pénalité de 5 plutôt que 10 secondes a été prononcée car le Britannique « n’avait d’autre choix que de quitter la piste en raison de la proximité avec Max Verstappen. »

Ces décisions illustrent un paradoxe dans l’arbitrage en Formule 1 : la tolérance pour les incidents du premier tour contraste avec la rigueur appliquée une fois la course bien établie. Si cette flexibilité au départ vise à éviter des sanctions à répétition dans les premières minutes de course, elle peut aussi donner l’impression de jugements incohérents lorsque des actions similaires sont sanctionnées plus tard. Pour Toto Wolff, cela va au-delà de la simple gestion de course, et il n’a pas hésité à parler de « partialité ».

Au-delà de ces polémiques, la question reste posée : faut-il unifier les critères de jugement tout au long de la course, ou conserver cette approche souple pour les débuts de Grand Prix ?

12 thoughts on “Pourquoi Norris et Russell ont été pénalisés et pas Verstappen

  1. Verstappen a toujours été favorisé ! La FIA et les commissaires veulent qu’il ait 4 titres !
    Verstappen est un champion fabriqué de toutes pièces ! on est loin, très très loin de
    l’inoubliable Michael Schumacher et de son pilotage unique ! Le pilote Red Bull ne
    laissera aucune trace dans l’histoire de la F1 : ce n’est qu’un gamin capricieux et odieux.
    Les pilotes Mc Laren ont les qualités (pilotage, courage…) que Verstappen n’aura jamais,
    car il a bénéficié toutes ces années non pas d’une voiture mais d’un avion de chasse.

    1. Vous avez la mémoire courte, Schumacher avait aussi un pilotage très agressif, et comme jean todt était la personne la plus influente de la f1 à ce moment là, et que Schumacher était son protéger, de plus il avait également la voiture qui dominée toute les autre tout comme redbul ces années précédentes.

      1. on pourrait peut être donner le titre à verstapenn sans qu’il monte dans la voiture, ça mettrait tout le monde en colère c’est vrai mais ça aurait le mérite d’être clair sur les intentions des commissaires de courses

    2. Je vous donne en grande partie raison, mais Schumi n’etait pas un exemple de fair play non- plus. Donnez moi Senna ou Alonso ou, biensur Hamilton.

    3. Pourquoi London, Norris Fait juste se plaindre plutôt que se contenter de courir Verstappen à passer par là avec Lewis Hamilton il ne s’est pas plaint il a couru et il a gagné que Noris arrête de pleurer et qu’il court

  2. et une fois de plus Verstappen n’a pas été sanctionné pour une faute qu’il a engendré, il a tous les droits celui-ci. Honte aux commissaires qui sont loin d’être réglos …..

  3. Surtout Hamilton qui a sortie Max à keops !!
    En sachant tres bien que ça passait pas.
    Quel fair play!!!

    1. Ça ne me fera pas changer d’avis. Ce n’est pas une question de premier tour. Pour Verstappen tout est permis. Et tant que ça ne changera pas, il continuera avec la même désinvolture et arrogance. Il faut que Norris ne se laisse pas faire et accepte les coups de roues!
      Vous semblez oublié que Schumacher a été exclu d’un championnat du monde. On est pas prêt de voir ce type de sanction pour Verstappen a qui la FIA n’ose même pas infliger une pénalité de quelques secondes bien méritée…

  4. Moi j ai décidé d arrêter de regarder la F1.
    C est du n importe quoi! Clientélisme, favoritisme, chouchoutage et magouilles en tout genre!
    Ce n est plus du sport car il n y existe plus d objectivités!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *