Après la victoire écrasante de Max au Brésil, Jos Verstappen espère voir les critiques de la presse britannique contre son fils enfin se calmer
Alors que Max Verstappen, triple champion du monde en titre, domine le championnat, une tension croissante avec une partie de la presse britannique s’est installée. C’est son père, Jos Verstappen, qui vient de relancer les hostilités après une démonstration magistrale de son fils au Grand Prix du Brésil, où Max a survolé la course avec une avance de plus de 19 secondes. Selon lui, cette victoire devrait, temporairement du moins, « clouer le bec » de certains journalistes outre-Manche.
Max Verstappen, en tête du championnat depuis la première course de la saison, a dû composer avec une avalanche de critiques venant notamment de la presse britannique. Cette dernière, plus sensible aux performances des pilotes locaux comme Lando Norris, n’a pas toujours été tendre envers le Néerlandais. Lorsque Norris a remporté sa première victoire de la saison à Miami, le vent semblait tourner, apportant une lueur d’espoir pour ceux qui souhaitaient un peu de changement au sommet de la hiérarchie.
Mais Max a repris le contrôle de la situation, et sa prestation à Interlagos a marqué les esprits. Lors de la conférence de presse, Verstappen n’a pas manquer de constater l’absence de journalistes britanniques dans la salle : « Je vois beaucoup de journalistes brésiliens ici… mais aucun de la presse anglaise. Ils ont dû filer à l’aéroport ? Ou bien ils ne savent pas où est la conférence de presse ? » Une remarque acide, qui en dit long sur la relation tendue entre le champion et certains médias.
Jos Verstappen, père et soutien indéfectible de Max, a aussi saisi l’occasion pour exprimer son ras-le-bol face à ce qu’il qualifie de « pleurnicheries » venant de certains journalistes britanniques. Dans une interview accordée à De Telegraaf, il n’y est pas allé par quatre chemins : « Cette victoire de Max est la réponse parfaite à toutes ces critiques, particulièrement celles venues de la presse anglaise. Commentateurs, journalistes, anciens pilotes… ils vont devoir fermer leur grande gueule pour un moment maintenant. Max a montré qu’il est le meilleur. »
Pour Jos, Max n’a rien à changer dans son approche. Le père de famille estime que, malgré les remarques sur un style de pilotage jugé parfois trop agressif, son fils fait preuve de perfection en piste, surtout dans des conditions extrêmes comme celles du Brésil. « Un premier tour sous la pluie où il gagne six places ? Max est toujours parfait dans ces situations, » souligne-t-il, visiblement fier.
Derrière ces piques se cache une dynamique particulière, celle d’un championnat où la nationalité des pilotes et le poids des médias se heurtent frontalement. Si Jos Verstappen est direct dans ses déclarations, cette prise de position révèle la pression médiatique sous laquelle Max a dû évoluer. Cette saison, la concurrence s’est cristallisée entre lui et Norris, favori d’un public britannique, passionné par l’idée de voir enfin l’un des leurs au sommet.
Jos Verstappen défend également l’image de Max face aux critiques récurrentes sur sa conduite : « Ceux qui disent qu’il devrait changer de style n’ont rien compris. Son style de pilotage est parfait ! »
Mon fils est le + beau le + grand le + fort. Ça fait pas un peu réunion de parents d’élèves ?