Horner pointe du doigt un phénomène inhabituel chez McLaren

La gestion des pneus de McLaren interpelle Christian Horner : montée rapide en température, faible dégradation… Red Bull cherche à percer ce mystère

Christian Horner, directeur de Red Bull, a jeté un regard attentif sur les performances de McLaren lors du Grand Prix d’Australie de Formule 1. L’écurie britannique a brillé avec la victoire de Lando Norris, mais c’est surtout le comportement de la MCL39 qui intrigue Horner. Selon lui, McLaren semble avoir trouvé un équilibre qui permet montée rapide en température des pneus, sans compromettre leur dégradation.

Si Melbourne a offert un premier aperçu des forces en présence, la manière dont McLaren a géré ses pneumatiques a particulièrement attiré l’attention. Lors des premiers tours, Max Verstappen a pu rivaliser avec les monoplaces orange, mais il a rapidement souffert d’une usure plus prononcée sur ses intermédiaires. Résultat : il a perdu du terrain face à Oscar Piastri et Lando Norris avant de bénéficier des interventions de la voiture de sécurité pour se repositionner en fin de course.

Pour Horner, la performance pneumatique de McLaren est une anomalie. “Ce qui est étrange, c’est qu’ils ont une excellente mise en température, mais aussi une très faible dégradation”, a-t-il observé, selon MotorsportWeek. “D’habitude, l’un se fait au détriment de l’autre. Mais ici, ils ont maîtrisé cet équilibre.”

Selon le patron de Red Bull, cette maîtrise des pneus pourrait être liée à l’harmonie globale du châssis et de l’aérodynamique. “Quand une voiture est bien équilibrée, tout devient plus simple”, a-t-il expliqué. “L’interaction entre l’aérodynamique et la mécanique joue un rôle clé. McLaren semble avoir trouvé le bon réglage, du moins sur ce circuit.”

La performance de McLaren en Australie laisse donc planer quelques doutes sur la suite de la saison. S’agit-il d’une spécificité du tracé de Melbourne, ou l’écurie de Woking a-t-elle trouvé une recette miracle applicable sur l’ensemble du calendrier ? Red Bull, habitué à dominer ces dernières saisons, semble bien décidé à surveiller de près la gestion pneumatique de son rival.

Le Grand Prix de Chine, prochaine manche du championnat, pourrait apporter des réponses. Un circuit différent, où la gestion des pneus sera encore un facteur clé.

2 thoughts on “Horner pointe du doigt un phénomène inhabituel chez McLaren

  1. Rien de surprenant concernant Hamilton. Hamilton est un grand champion mais pas le “super pilote” malgré ses titres de champion du monde. Il bénéficiait de la voiture la plus performante et sans rivaux sérieux. Lorsque la différence des points était serrée, Hamilton a fini deuxième derrière Rosberg (en 2016) et Verstappen (en 2021). J’ai constaté également que, dans des circonstances de course, Hamilton bénéficiait très souvent d’une chance inouïe…

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