Ferrari termine les tests de Bahreïn sur une note négative

Une fin de tests plus compliquée que prévu pour Ferrari : entre un roulage écourté et une monoplace jugée instable, la Scuderia a du travail avant le GP d’Australie

Les essais hivernaux de Bahreïn se sont conclus sur une impression mitigée pour Ferrari. Si la Scuderia avait montré un certain potentiel lors des premières journées, la dernière session a révélé des difficultés notables, notamment pour Lewis Hamilton, dont l’adaptation à la SF-25 semble encore en cours.

Lors de la dernière journée d’essais, Charles Leclerc et Lewis Hamilton se sont partagé le programme de roulage, avec le Monégasque en piste le matin et son nouvel équipier dans l’après-midi. Si Leclerc a signé un chrono compétitif, Hamilton a connu une séance plus délicate. Avec seulement 47 tours couverts, le septuple champion du monde a terminé à la sixième place de la feuille des temps avant que Ferrari ne décide d’écourter son roulage par précaution, après avoir détecté une anomalie sur la télémétrie.

Mais au-delà de cette interruption prématurée, c’est surtout le comportement de la SF-25 qui a attiré l’attention. Alex Brundle, pilote et consultant F1, a décrit une monoplace “vraiment difficile à piloter” en analysant les images embarquées d’Hamilton. Il a souligné un manque de précision à l’entrée des virages, une tendance à sous-virer en milieu de courbe et une instabilité globale dans les sections où le vent arrière influence l’équilibre.

“Partout où l’arrière est exposé au vent, Hamilton a du mal à amener la voiture au point de corde”, a-t-il observé. “Elle paraît vraiment délicate. Il y a clairement des réglages qui ne fonctionnent pas.”

Ces observations contrastent avec le discours plus mesuré d’Hamilton lui-même. Malgré cette séance compliquée, le Britannique reste optimiste : “Je dirais que c’est le ressenti le plus positif que j’ai eu depuis longtemps”, a-t-il confié aux médias. “Tout le monde semble très rapide et compétitif. Nous avons du travail, mais l’équipe est totalement concentrée.”

La question est de savoir si ces difficultés sont simplement le fruit d’un programme d’essais spécifique, avec des réglages expérimentaux, ou si elles traduisent un problème plus profond avec la SF-25. Ferrari pourrait chercher à maximiser son potentiel en jouant sur l’équilibre aérodynamique et la gestion des pneus, mais l’adaptation d’Hamilton à sa nouvelle monture ne semble pas encore aboutie.

Le premier Grand Prix de la saison à Melbourne, dans deux semaines, apportera des réponses plus claires sur la véritable compétitivité de Ferrari et sa capacité à jouer les premiers rôles.

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