Verstappen essaiera de limiter la casse après une qualification difficile à Bahreïn

Max explique sa contre-performance : piste agressive, vent fort et mauvaise balance ont exposé les faiblesses de la Red Bull à Sakhir

La RB21 est redoutable sur la beaucoup de circuits, mais à Sakhir, elle a révélé un visage bien moins flamboyant. Verstappen a conclu les qualifications au 7e rang, loin de ses standards. En cause : un package instable, imprévisible, et surtout incapable de s’adapter à l’asphalte abrasif et aux rafales de vent du désert.

Loin d’imputer ce résultat à une erreur isolée, le pilote néerlandais évoque une combinaison de facteurs. Des freins peu rassurants, une adhérence quasi inexistante, et des réglages qui n’ont jamais convaincu. Chez Red Bull, l’heure était aux expérimentations. De nombreuses tentatives de modification du set-up ont été engagées pour compenser le déficit de confiance. Mais aucune direction n’a réellement permis de faire progresser la voiture.

Le constat est sans appel : sur ce tracé spécifique, la Red Bull souffre d’un mal structurel. Et contrairement à Suzuka, où l’équipe avait redressé la barre entre les essais et les qualifs, Bahreïn n’a offert aucun répit. Le début de séance a illustré le manque de sérénité côté Verstappen. Un premier tour avorté en Q1 l’a contraint à sortir plus tôt que prévu avec un train de pneus neufs. Un scénario qui a perturbé sa gestion de gommes sur l’ensemble de la session.

Même en Q3, son tour le plus rapide restait bien en deçà des références du jour, avec plus de cinq dixièmes de retard sur la pole. Ce qui frappe, c’est l’incapacité de Red Bull à comprendre et corriger ses difficultés. Verstappen le dit lui-même : les modifications n’ont apporté aucun enseignement clair. La voiture semble perdre ses repères sur des circuits à faible adhérence et à fort vent latéral.

Le champion du monde l’admet : le comportement de la RB21 devient erratique dans ces conditions, et la sensibilité de la monoplace complique l’analyse. Avec Lando Norris juste devant lui sur la grille, la lutte pour le sommet du classement général reste ouverte. Mais Verstappen ne se fait pas d’illusions. Il ne vise plus la victoire, mais une course intelligente pour sauver les points.

« Si je peux rester au contact des Mercedes et des Ferrari, ce sera déjà bien. Mais les McLaren semblent hors de portée », a-t-il confié selon Planet F1.

La présence de Yuki Tsunoda dans le top 10 pourrait être vue comme un signe encourageant pour Red Bull. Mais Verstappen tempère cet espoir : le manque de performance brute rend toute stratégie d’équipe quasi inopérante. Même en étant deux en Q3, la voiture ne semble pas avoir les armes pour se battre aux avant-postes, mais en F1, rien n’est jamais écrit d’avance.

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