Hamilton craint une adaptation difficile chez Ferrari en 2025

Lewis Hamilton évoque ses inquiétudes avant son arrivée chez Ferrari en 2025 : pas de contact avec l’équipe et l’absence de Bonnington, son fidèle ingénieur

Lewis Hamilton, septuple champion du monde de Formule 1, s’apprête à relever un défi de taille en rejoignant Ferrari pour la saison 2025. Bien que ce transfert marque un tournant majeur dans sa carrière, Hamilton est conscient que cette transition ne se fera pas sans difficultés. Les défis à relever ne sont pas seulement d’ordre technique, mais concernent également son adaptation à une nouvelle équipe et à un environnement totalement différent de celui auquel il est habitué chez Mercedes.

L’un des principaux obstacles à cette adaptation est lié aux clauses contractuelles de Hamilton avec Mercedes. En effet, ces clauses l’empêchent d’avoir des contacts avec l’équipe de Maranello avant la fin de la saison 2024. Cela signifie que Hamilton devra attendre le début de la nouvelle saison pour s’intégrer pleinement à Ferrari, ce qui pourrait ralentir son acclimatation à sa nouvelle équipe.

Hamilton a admis que cette situation compliquera ses premiers mois chez Ferrari. « C’est difficile », a-t-il confié, selon Express UK. « Cela rend les choses compliquées. Je pense que c’est probablement pareil pour toute personne qui change de bureau. Ce n’est qu’en y étant que l’on se rend vraiment compte de la charge de travail. Ce sera très intense dès le début de l’année prochaine. »

Un autre facteur clé qui pourrait rendre l’adaptation d’Hamilton difficile est l’absence de son ingénieur de course de longue date, Peter ‘Bono’ Bonnington. Depuis 12 ans, Bonnington a été un pilier essentiel dans le succès de Hamilton, jouant un rôle important dans ses nombreux triomphes. Cependant, Bonnington ne suivra pas Hamilton chez Ferrari, ayant été promu au poste de chef de l’ingénierie de course chez Mercedes.

Hamilton a exprimé ses inquiétudes concernant ce changement : « Quand je suis arrivé chez Mercedes, Bono était déjà le chef ingénieur. Il faut que ce soit quelqu’un avec qui vous vous entendez bien, quelqu’un avec qui il est facile de construire une relation de confiance. »

Le nouveau défi pour Hamilton sera donc de s’adapter à un nouvel ingénieur de course, Riccardo Adami, qui a précédemment travaillé avec Sebastian Vettel et Carlos Sainz chez Ferrari. Hamilton a d’ailleurs pris l’initiative de discuter avec Vettel pour en savoir plus sur les qualités d’Adami, se préparant ainsi au mieux pour cette nouvelle collaboration.

La séparation avec Bonnington ne sera pas seulement un changement professionnel pour Hamilton, mais aussi un moment émotionnellement chargé. Leur partenariat a été l’un des plus réussis de l’histoire de la F1, et la fin de cette collaboration marquera un tournant majeur pour les deux hommes. « Nous ne travaillerons plus ensemble tous les jours, ce qui sera triste pour nous deux », a déclaré Hamilton à Zandvoort. « Ce sera émotionnel, mais nous resterons toujours dans la vie de l’un et de l’autre. »

Alors qu’il s’apprête à rejoindre Ferrari, Hamilton sait qu’il ne s’agit pas seulement d’un changement d’équipe, mais d’une véritable plongée dans l’inconnu. Connu pour sa capacité à s’adapter et à repousser ses limites, le Britannique devra faire preuve de toute sa résilience pour s’intégrer dans un environnement où l’exigence est de chaque instant. La Scuderia, symbole de passion et de tradition en Formule 1, représente un défi différent de celui qu’il a connu chez Mercedes, où il était entouré de figures familières et d’une culture d’entreprise bien établie.

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