La fin de saison 2024 de Formule 1 promet d’être animée, avec des relations plus que jamais au bord de la rupture, notamment entre Red Bull et Mercedes
À quelques jours de la clôture de la saison 2024 de Formule 1 à Abu Dhabi, la tension dans le paddock atteint son paroxysme. Cette fois, les projecteurs ne sont pas braqués sur une querelle entre pilotes, mais sur une confrontation verbale cinglante entre les directeurs de Mercedes et Red Bull. Toto Wolff n’a pas hésité à répondre aux critiques formulées par Christian Horner à l’encontre de George Russell, allant jusqu’à qualifier son homologue de « petit caniche qui aboie », selon Motorsport.
L’origine de cet échange houleux remonte au Grand Prix du Qatar. Lors des qualifications, George Russell s’est retrouvé impliqué dans une controverse avec Max Verstappen, un incident qui a conduit le pilote néerlandais à perdre une place sur la grille. Les échanges musclés entre les deux pilotes ont ensuite pris une ampleur inattendue lorsque Christian Horner, directeur de Red Bull, a qualifié Russell d’« hystérique » lors de son passage devant les commissaires.
Toto Wolff, agacé par ces propos, a tenu à défendre son pilote : « C’est une affaire entre pilotes, et je n’ai pas à intervenir. Mais lorsque l’autre directeur d’équipe traite George d’hystérique, il franchit une ligne. Comment ose-t-il commenter l’état d’esprit de mon pilote ? »
Le directeur de Mercedes ne s’est pas contenté de répliquer, il a également critiqué la gestion de Red Bull et de son leader, estimant que le comportement parfois explosif de Verstappen trouvait ses racines dans une absence de cadre strict au sein de l’écurie autrichienne. « En tant que directeur d’équipe, il faut savoir guider ses pilotes. Cela passe par des discussions nuancées et constructives. Si vous vous contentez d’accepter leurs excès, vous ne remplissez pas votre rôle. Et cela, c’est un aveu de faiblesse. »
Wolff a conclu son intervention en attaquant directement Horner : « Il se permet de commenter constamment ce qui ne le concerne pas. C’est un petit caniche qui aboie, toujours prompt à donner son avis. »
George Russell, de son côté, n’a pas hésité à soutenir les propos de son directeur tout en remettant en perspective les comportements en piste de Verstappen. Le Britannique a comparé la gestion des controverses à celle de 2021, lorsque Lewis Hamilton avait perdu le titre dans des circonstances polémiques : « Imaginez si les rôles étaient inversés et que Max perde ce championnat comme Lewis l’a perdu en 2021 ? Masi craindrait pour sa vie »
Ce nouvel épisode vient s’ajouter à une série de piques entre Mercedes et Red Bull, exacerbant une rivalité déjà bien ancrée. Si les échanges musclés entre Verstappen et Russell avaient déjà captivé les fans, l’implication des directeurs d’équipe ne fait que jeter de l’huile sur le feu à l’approche d’un Grand Prix d’Abu Dhabi déjà chargé en enjeux.
