Sous l’ère Binotto, Hamilton n’aurait pas rejoint Ferrari

Mattia Binotto aurait privilégié la montée en puissance de Charles Leclerc chez Ferrari, sans faire venir Lewis Hamilton, contrairement à son successeur Frédéric Vasseur.

Mattia Binotto, ancien directeur de la Scuderia Ferrari, a récemment confié qu’il n’aurait pas recruté Lewis Hamilton s’il était resté aux commandes de l’équipe italienne. Cette déclaration intervient après l’annonce choc de l’arrivée du septuple champion du monde chez Ferrari pour la saison 2025, une décision qui a fait couler beaucoup d’encre.

Alors que le Britannique a souligné l’importance de sa relation avec Frédéric Vasseur, l’actuel directeur de l’écurie, pour justifier son choix de quitter Mercedes, Binotto a tenu à clarifier sa propre vision de la situation. « Non, je n’aurais pas signé Hamilton. Mais il a très bien fait de rejoindre Ferrari, je suis d’accord avec sa décision », a-t-il affirmé dans une interview à Corriere della Sera.

Pour Mattia Binotto, l’arrivée d’un pilote aussi titré que Hamilton pourrait potentiellement compromettre la dynamique de l’équipe et la progression de Charles Leclerc. Le Monégasque, qui a gravi les échelons au sein de Ferrari avant d’intégrer l’équipe première en 2019, bénéficie du soutien de Binotto, qui le voit comme un pilier sur lequel bâtir l’avenir de la Scuderia.

L’ancien patron, qui avait lui-même été à l’origine du recrutement de Carlos Sainz en 2021, estime que la priorité devrait être donnée à la continuité et au développement de Leclerc. « Si le talent est Leclerc, je pense qu’il est celui qu’il faut accompagner vers l’objectif », a-t-il ajouté, laissant entendre que l’arrivée de Hamilton pourrait nuire à l’équilibre au sein de l’équipe.

Malgré ces réticences, Frédéric Vasseur semble confiant quant à la future cohabitation entre Leclerc et Hamilton. Selon lui, l’accord du Monégasque pour accueillir le septuple champion au sein de l’écurie a été déterminant dans la décision finale de Ferrari. « Charles a toujours été d’accord, ce qui m’a permis de pousser fort pour que cela se concrétise », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité d’une vision commune pour le succès de l’équipe.

Leclerc, de son côté, a exprimé sa volonté de se mesurer aux meilleurs pilotes de la grille. Pour lui, partager le garage avec Hamilton représente une opportunité de progresser encore davantage. « Depuis mes débuts en F1, j’ai eu la chance d’avoir des coéquipiers très rapides qui m’ont poussé à me dépasser. Avec Lewis, j’apprendrai aussi beaucoup », a-t-il confié à The Race.

En définitive, le choix de Vasseur d’amener Hamilton chez Ferrari marque une rupture avec la stratégie privilégiée sous la précédente direction. Là où Binotto voyait en Leclerc un pilote à accompagner vers le sommet, Vasseur mise sur l’expérience d’Hamilton pour accélérer la quête de titres de la Scuderia.

1 thought on “Sous l’ère Binotto, Hamilton n’aurait pas rejoint Ferrari

  1. Si Lewis Hamilton a signé chez Ferrari c’est grâce à Frederic Vasseur car ils se connaissent très bien depuis le GP2, si Mattia Binotto était resté directeur de Ferrari, Hamilton n’aurait jamais accepter d’aller là bas.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *