Russell pense qu’il est au moins aussi bon qu’Hamilton

Après trois saisons aux côtés de Hamilton, George Russell estime avoir prouvé qu’il peut évoluer à un niveau égal, voire supérieur, à celui du septuple champion du monde

Depuis son arrivée en Formule 1, George Russell n’a jamais caché son ambition de se mesurer aux meilleurs. Et en partageant l’écurie Mercedes avec Lewis Hamilton pendant trois saisons, il estime avoir prouvé qu’il pouvait évoluer, selon ses termes, « au minimum » au même niveau que le septuple champion du monde. Une déclaration qui fait écho à sa confiance grandissante alors qu’il s’apprête à devenir le leader de l’équipe allemande à partir de la saison prochaine.

Pendant leur partenariat chez Mercedes, Russell a souvent montré qu’il pouvait rivaliser avec Hamilton. Il a remporté trois victoires contre deux pour son coéquipier et a réussi à le devancer au classement général en 2022 et 2024. Mais ces performances individuelles n’ont pas toujours suffi à redonner à Mercedes sa domination d’antan, l’équipe étant confrontée à des difficultés techniques depuis le changement de règlementation en 2022.

Malgré cela, Russell retire une grande satisfaction de sa capacité à tenir tête à un pilote qu’il considérait, dans sa jeunesse, comme une légende. « C’était surréaliste d’être dans la même équipe que lui pendant trois ans. Aujourd’hui, je sais que je peux performer au moins à son niveau », a-t-il confié dans une interview récente, selon MotorsportWeek.

L’une des forces de Russell réside dans son style de pilotage, particulièrement adapté aux voitures de la génération actuelle et aux pneus Pirelli de 18 pouces. L’an dernier, il a infligé un cinglant 18-5 à Hamilton en qualifications, montrant une aptitude impressionnante à tirer le meilleur des monoplaces modernes. Cependant, il reste humble sur cette statistique. « J’ai toujours eu de bons résultats en qualifications, quelle que soit la génération de voitures. Cela s’est simplement remarqué davantage face à quelqu’un du calibre de Lewis. »

Avec le départ de Hamilton pour Ferrari et l’arrivée du jeune Andrea Kimi Antonelli, Russell devient naturellement le fer de lance de Mercedes. Il devra non seulement consolider son rôle de leader mais aussi guider une équipe en quête de renouveau après des saisons difficiles.

La confiance qu’il a acquise face à Hamilton pourrait jouer un rôle clé. « C’était un honneur de me mesurer à quelqu’un comme lui, mais cela m’a aussi montré que je pouvais relever ce défi », a-t-il ajouté.

Si certains pourraient interpréter ses déclarations comme de l’arrogance, Russell insiste sur le fait qu’il s’agit avant tout d’un témoignage de sa progression et de sa détermination. À 25 ans, il représente l’avenir de Mercedes et aspire à suivre les traces de son illustre prédécesseur tout en écrivant sa propre histoire.

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