Pourquoi Vettel n’a plus le droit de revenir en Formule 1

“C’est merveilleux d’entendre ça” : Sebastian Vettel ému après que ses enfants lui ont demandé d’arrêter définitivement la course automobile.

Alors que certains vétérans trouvent encore leur place dans les paddocks, Sebastian Vettel, quadruple champion du monde, a choisi une autre voie. Et cette fois, ce n’est ni un patron d’écurie ni la FIA qui a refermé la porte… mais un veto bien plus intime.

Depuis son départ de la Formule 1 fin 2022, Vettel n’a jamais complètement tourné le dos au monde de la course. Il est apparu dans des événements caritatifs, a prêté main forte à des initiatives écologiques et a récemment testé une Porsche 963 sur le circuit d’Aragon. De quoi réveiller les espoirs d’un retour, que ce soit en WEC, au Mans… ou même en F1.

« Porsche m’a permis de prendre le volant de la 963 à Aragon. C’était un vrai plaisir », a-t-il confié, selon PlanetF1. Le plaisir est intact, le talent aussi. Mais malgré ce test prometteur, aucune suite concrète n’a été donnée. Et la raison de ce retrait volontaire est aussi simple qu’attendrissante.

« Mes enfants m’ont dit que je n’avais plus le droit de courir. » Pas de regrets. Pas d’amertume. Juste la lucidité douce d’un père comblé, qui a entendu la demande de ses enfants : celle de rester à leurs côtés. « Ils adorent me savoir là, avec eux… C’est un privilège d’entendre ça. »

Depuis qu’il a raccroché son casque, Vettel s’est recentré sur sa famille. Marié à Hanna Prater depuis 2019, père de trois enfants, il redécouvre un quotidien que les voyages incessants de la Formule 1 rendaient presque inaccessible. « Je pense que tout s’est bien passé… La paix règne toujours à la maison », dit-il en souriant. Une manière discrète d’évoquer un équilibre retrouvé — et devenu essentiel.

S’il continue à suivre la F1 de loin, ce n’est plus en tant qu’acteur. Le monde des circuits reste une passion, mais plus un objectif.

Pour ceux qui rêvaient encore d’un retour, la messe est dite. Vettel garde l’amour de la course, mais une autre forme d’amour, plus profonde et plus exigeante, guide désormais ses choix. « Il a fallu un temps d’adaptation, c’est vrai. Mais aujourd’hui, je sais que je ne veux plus être loin d’eux. »

L’histoire n’est pas celle d’un adieu tragique, mais d’un choix apaisé. Celui de laisser la course derrière soi, sans regret, pour embrasser pleinement une autre ligne de départ : celle de la vie.

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