Le PDG de McLaren, Zak Brown, assume son envie de voir un duel épique entre ses pilotes : « Ce n’est qu’une question de temps »
L’ambiance est sereine chez McLaren, mais la tension monte doucement à l’approche de l’affrontement inévitable entre Lando Norris et Oscar Piastri. Zak Brown, le PDG de l’écurie de Woking, n’en fait pas mystère : cette confrontation, il l’attend avec impatience.
Avec un début de saison tonitruant, McLaren domine le championnat constructeurs et place ses deux pilotes aux avant-postes du classement. Oscar Piastri mène actuellement la danse, avec trois victoires en cinq courses, tandis que Norris le talonne à une dizaine de points seulement. Max Verstappen, encore en embuscade, complète le trio de tête, mais chez McLaren, tous les regards se portent déjà en interne.
Zak Brown l’affirme sur Formula Passion : « Nous avons deux pilotes de très haut niveau. Pour moi, ce sont tous les deux des numéros 1. » Une déclaration lourde de sens dans un contexte où l’égalité de traitement est scrutée à la loupe. Car si McLaren brille par sa compétitivité retrouvée, elle devra aussi faire preuve de finesse pour gérer une éventuelle lutte fratricide.
Le patron de McLaren ne cache pas son enthousiasme : « Ce n’est pas une question de savoir si, mais quand cela arrivera. Et j’ai hâte de vivre ce moment. » Pour lui, le choc Norris-Piastri est non seulement inévitable, mais potentiellement bénéfique : une émulation interne qui pourrait encore élever le niveau de performance de l’équipe.
En coulisses, certains s’interrogent sur le retour possible des fameuses « papaya rules », ce règlement interne non écrit qui avait permis de maintenir la discipline l’an passé dans les duels serrés. Mais Brown se montre confiant : « Lando et Oscar se battent dur, mais avec respect. Tant que cela reste propre, je suis entièrement pour. »
À mesure que les écarts se resserrent, le paddock retient son souffle. Norris, installé depuis plus longtemps chez McLaren, connaît parfaitement l’équipe et ses rouages. Piastri, plus jeune, impressionne par sa maturité et son efficacité, au point de s’imposer comme une menace crédible au sein même du clan orange.
Pour Zak Brown, cette situation est tout sauf un problème. C’est un privilège. Et il le sait : la suite de la saison pourrait bien offrir un spectacle de haute volée – avec, au bout du compte, une bataille épique comme la F1 les aime.
