Peut-on imaginer un scénario dans lequel Max Verstappen remplace Lewis Hamilton chez Ferrari avant la fin du contrat du Britannique ?
Le projet Ferrari-Hamilton connaît un début bien plus compliqué qu’espéré. Et alors que les résultats tardent à venir, les premières rumeurs d’un départ anticipé de Lewis Hamilton commencent à circuler… pendant que certains murmurent déjà le nom de Max Verstappen du côté de Maranello.
Rejoindre Ferrari à 40 ans, après douze saisons chez Mercedes, relevait déjà du défi. Mais après cinq Grands Prix en 2025, Lewis Hamilton traverse probablement l’un des débuts de saison les plus délicats de sa carrière. Régulièrement dominé par Charles Leclerc, dépassé en qualifications comme en course, et confronté à une SF-25 instable qu’il peine à comprendre, le Britannique apparaît en difficulté.
Certains observateurs n’hésitent plus à poser la question qui fâche : et si cette collaboration tournait court ?
Ralf Schumacher, aujourd’hui consultant pour Sky Sports, a été l’un des premiers à mettre les pieds dans le plat. Selon lui, Hamilton semble “désabusé”, “perdu” dans son nouvel environnement, et pourrait bientôt s’interroger sur le sens de ce challenge à ce stade de sa carrière. “Pourquoi continuer à souffrir à 40 ans, après tout ce qu’il a accompli ?”, s’interroge-t-il.
Marc Surer, autre voix expérimentée du paddock, va plus loin encore : il estime que Ferrari elle-même pourrait finir par envisager une séparation anticipée si les résultats ne progressent pas… d’autant plus qu’une alternative prestigieuse pourrait se profiler.
Verstappen, la variable qui change tout
Depuis plusieurs mois, Max Verstappen est au cœur de nombreuses spéculations. Les tensions internes chez Red Bull, notamment liées à l’après-2025 et au futur moteur Ford, alimentent l’idée d’un possible départ du quadruple champion du monde. Mercedes, Aston Martin, et même Ferrari sont régulièrement cités comme des destinations potentielles.
En cas de départ prématuré de Hamilton, le Néerlandais deviendrait probablement la cible numéro un pour Maranello. Fernando Alonso lui-même l’a récemment reconnu, en citant Ferrari parmi les trois écuries capables d’attirer Verstappen à moyen terme.
Pour l’instant, ni Ferrari ni Verstappen n’ont confirmé le moindre contact. Fred Vasseur continue d’afficher son soutien sans faille à Hamilton : “Je suis derrière lui à 2000 %”, a-t-il encore déclaré, tout en reconnaissant que la voiture reste “capricieuse” et difficile à régler.
De son côté, Hamilton assure qu’il ne renonce pas, appelant ses fans à faire preuve de patience. Il reste sous contrat jusqu’à fin 2026, et l’histoire de la F1 a souvent prouvé que les dynamiques pouvaient évoluer très vite.
Un scénario ouvert à toutes les interprétations
La vérité se trouve sans doute dans l’observation de trois trajectoires entremêlées :
- Celle de Hamilton, et sa capacité à redresser la barre chez Ferrari.
- Celle de Verstappen, et sa fidélité à Red Bull à l’heure du virage technique de 2026.
- Et enfin, celle de Ferrari, en quête de stabilité et de résultats après des années d’attente.
En Formule 1, les certitudes d’aujourd’hui sont les surprises de demain. Pour l’instant, l’ombre de Verstappen plane, mais elle ne menace pas encore. Reste à voir combien de temps cela durera.
Ralf Schumacher can't imagine Lewis Hamilton fulfilling his dream of an 8th F1 title in his first year with Ferrari 👀
— Motorsport.com (@Motorsport) March 6, 2025
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