Pourquoi Red Bull a souffert en essais libres à Bahreïn

Red Bull peine à trouver du rythme à Bahreïn : la chaleur extrême perturbe la gestion des pneus et fait glisser la RB21 hors de sa zone de confort.

C’est un vendredi bien morose qu’a vécu Red Bull sur le circuit de Sakhir. Loin de ses standards habituels, l’écurie autrichienne a vu ses deux monoplaces peiner à trouver le bon rythme lors des essais libres du Grand Prix de Bahreïn, laissant planer le doute sur sa capacité à être à la hauteur ce week-end.

Max Verstappen, relégué à plus de huit dixièmes de la tête, n’a jamais semblé en mesure de jouer le haut du tableau lors de la deuxième séance. Yuki Tsunoda, lui, a sombré à la 18e place, à 1,5 seconde du meilleur chrono. Si certains observateurs ont rapidement pointé du doigt un déficit de performance, c’est surtout une énigme liée aux pneus qui semble avoir plombé les ambitions de Red Bull.

Selon Helmut Marko, la RB21 a tout simplement été incapable de maintenir ses gommes dans une fenêtre de fonctionnement optimale. La chaleur intense, avec une piste flirtant avec les 40 degrés, a rendu la tâche particulièrement ardue. « Dès que la température grimpe, la voiture glisse, et plus elle glisse, plus ça empire », a-t-il résumé selon PlanetF1. Un cercle vicieux que les ingénieurs de Milton Keynes n’ont pas réussi à briser.

Le phénomène est d’autant plus déroutant que le rythme de Verstappen s’est brièvement amélioré après une série de tours… avant de retomber. Un comportement erratique, difficile à interpréter, qui laisse penser que les réglages actuels ne permettent pas une exploitation stable des pneus sur la durée.

Contrairement au week-end précédent à Suzuka, où Red Bull avait déjà connu des essais compliqués avant de redresser la barre, le défi à Bahreïn semble plus complexe. Non seulement le tracé est moins favorable, mais les températures extrêmes exacerbent les faiblesses de la monoplace dans ce contexte précis.

Malgré tout, Marko se veut prudent mais confiant : l’équipe compte revoir sa copie d’ici les qualifications, dans l’espoir de retrouver un équilibre et de combler l’écart. « On a déjà su rebondir dans le passé », rappelle-t-il, tout en admettant qu’il serait bien difficile de désigner un coupable unique à cette méforme.

Côté Tsunoda, aucune inquiétude : le Japonais aurait tenté une configuration différente, rendant son temps peu représentatif selon l’état-major de l’équipe. Les regards sont désormais tournés vers les prochaines heures, où l’équipe pourrait complètement modifier ses réglages.

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