Fernando Alonso cultive la discrétion et une forme de mystère quant à une arrivée potentielle d’Adrian Newey chez Aston Martin en 2025
Fernando Alonso reste prudent face aux rumeurs d’un possible arrivée d’Adrian Newey chez Aston Martin en 2025. Ces rumeurs, initialement relayées par The Times, font état de discussions entre Newey et le propriétaire d’Aston Martin, Lance Stroll. Le journal britannique a même évoqué une visite privée de Newey au QG d’Aston Martin à Silverstone.
L’écurie britannique a massivement investi dans ses infrastructures au cours de l’année écoulée, témoignant de son ambition de devenir une équipe de pointe en F1. En 2026, Aston Martin sera motorisée par Honda et deviendra de facto une équipe officielle du motoriste japonais, étant leur unique écurie partenaire.
Ces bruits de couloir ont évidemment attiré l’attention de Fernando Alonso, double champion du monde de F1 et actuel pilote d’Aston Martin. Interrogé sur le sujet en marge du Grand Prix d’Espagne, l’Espagnol a préféré garder le silence, qualifiant ces informations de « simples rumeurs ».
« Il y a beaucoup d’interrogations à ce sujet », a déclaré Alonso. « J’ai lu les rumeurs, j’ai lu les articles, mais ils proviennent de la même source et des mêmes sites web qui, il y a une semaine, annonçaient son arrivée chez Ferrari avant le Grand Prix du Canada. Ce ne sont que des rumeurs. »
La presse a tenté de savoir ce qu’Alonso dirait à Newey pour le convaincre de rejoindre Aston Martin. Le pilote espagnol est resté sibyllin : « Cela restera entre lui et moi ».
L’arrivée potentielle d’Adrian Newey chez Aston Martin cristalliserait les ambitions de l’écurie. Son expertise et son palmarès hors pair feraient d’elle un prétendant redoutable dans la course au titre mondial. Pour Alonso, la perspective de collaborer avec un tel génie du design ne peut qu’être enthousiasmante.
Mais Aston Martin n’est pas la seule écurie intéressée par Newey. Ferrari serait également en lice pour s’attacher ses services. Le designer britannique aurait toutefois des réticences à déménager en Italie, ce qui pourrait faire pencher la balance en faveur d’Aston Martin.