L’ambiance chez Audi se détériore avant même leur entrée en F1

L’arrivée très attendue d’Audi en Formule 1 en 2026 connaît des turbulences inattendues avec un conflit naissant au sommet de la hiérarchie

Alors qu’Audi s’apprête à débarquer en Formule 1 en 2026, des conflits internes s’annoncent déjà à propos du projet. Selon des informations rapportées par AutoAction, une guerre civile ferait rage au sein du Top Management.

En cause, une supposée lutte de pouvoirs entre Andreas Seidl, PDG d’Audi, et Oliver Hoffmann, représentant en chef du projet F1. L’arrivée de Hoffmann au sein de la structure F1 en mars dernier a créé un palier supplémentaire dans la hiérarchie, entrant potentiellement en concurrence avec les attributions de Seidl.

Hoffmann supervise l’ensemble du projet F1 d’Audi : l’écurie Sauber basée à Hinwil, le développement du groupe propulseur à Neuburg et la direction stratégique de l’équipe. De son côté, Seidl, en tant que PDG, est chargé de mettre en œuvre le rêve F1 d’Audi et d’en être le visage public.

Sur le papier, les deux rôles semblent extrêmement similaires, et des sources d’AutoAction rapportent que des tensions sont apparues entre Seidl et Hoffmann. Ce dernier aurait souhaité limoger Seidl, absorber ses fonctions de PDG et débaucher Mike Krack, actuel directeur d’Aston Martin, pour en faire le directeur de l’équipe Audi.

Seidl, pour sa part, aurait exhorté le conseil d’administration d’Audi à écarter Hoffmann, de reprendre ses fonctions de représentant en chef et de nommer tout de même Krack à la direction de l’équipe.

Fondamentalement, les deux dirigeants semblent s’accorder sur la personne la mieux placée pour diriger l’équipe en 2026 et au-delà (Krack), mais aucun d’eux ne veut que l’autre en ait le crédit et préférerait voir son rival écarté.

Malgré ces tensions, Audi a tout de même nommé Stefan Strähnz, ancien employé de Mercedes, au poste nouvellement créé de directeur de programme chez Sauber, sous la responsabilité directe de Seidl.

Si les informations concernant cette lutte intestine au sein du projet F1 d’Audi sont exactes, il faudra la régler rapidement pour le bien commun de l’ensemble de l’entreprise. Le retard est loin d’être négligeable car le travail à accomplir avant l’entrée d’Audi en 2026 est colossal.

L’équipe actuelle, Sauber, est la plus lente du plateau et la question du deuxième pilote aux côtés de Nico Hülkenberg, déjà confirmé pour 2025 et au-delà, reste en suspens. Les négociations avec Carlos Sainz piétinent, et d’autres options sont envisagées, notamment Esteban Ocon et Liam Lawson.

Alors que l’arrivée d’Audi en F1 suscite l’enthousiasme, les dissensions internes pourraient sérieusement entraver ses ambitions. La direction devra rapidement trouver un terrain d’entente pour que le rêve F1 d’Audi ne se transforme pas en cauchemar.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *