Hülkenberg, l’option surprise qui pourrait séduire Red Bull

Régulier et discret, Nico Hülkenberg coche toutes les cases pour Red Bull. Marko reste prudent mais les portes ne sont pas complètement fermées.

Le sujet semblait clos, mais dans le paddock, son nom circule à nouveau avec insistance : et si Nico Hülkenberg rejoignait Red Bull ? Longtemps considéré comme un second choix, l’Allemand réalise un début de saison si solide avec Sauber que même les dirigeants de Milton Keynes s’y intéressent de près. Simple bruit de couloir ? Pas cette fois.

L’histoire aurait pu s’écrire dès 2021. À l’époque, Red Bull hésitait entre Sergio Pérez et lui. Helmut Marko l’a d’ailleurs récemment confirmé, la victoire du Mexicain à Sakhir avait fait pencher la balance au tout dernier moment. Hülkenberg avait alors poursuivi sa route, mais le pilote vétéran se refait la cerise en ce début de saison 2025.

Avec 20 points au volant d’une Sauber qui végétait en fond de grille l’an dernier, Hülkenberg réalise des performances remarquables cette année. Fiable, rapide et opportuniste, il incarne tout ce qui manque au deuxième baquet Red Bull, devenu un siège éjectable depuis des années. Il fait preuve de régularité et cela fait contraste avec les performances inquiétantes de Yuki Tsunoda, promu dans la précipitation en début d’année.

Pour de nombreux observateurs, dont Ralf Schumacher, son profil est aujourd’hui idéal pour l’équipe autrichienne. « Je pense que ça marcherait bien entre Max et Nico, » a-t-il analysé sur Sky Allemagne. « Ils s’entendent déjà bien et Max l’accepterait davantage que certains de ses anciens coéquipiers. »

À 37 ans, l’Allemand n’est plus un jeune loup aux dents longues. Mature, apaisé et techniquement très apprécié chez Sauber pour la précision de ses retours, il semble vivre une seconde jeunesse. Il pourrait être ce coéquipier solide et sans vagues que Red Bull cherche désespérément pour épauler Verstappen.

Un obstacle de taille demeure cependant. Hülkenberg s’est engagé sur le long terme avec Audi pour son arrivée en 2026. Helmut Marko a lui-même tempéré les ardeurs : « Il a un contrat. À sa place, je ne le casserais pas. » Mais en Formule 1, les contrats sont parfois faits pour être défaits. Si la dynamique actuelle se poursuit, la piste Hülkenberg pourrait bien devenir plus chaude qu’on ne l’imagine.

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