Hamilton prévient qu’il a compris comment piloter la Ferrari

Pour Lewis Hamilton, l’heure du déclic a sonné : il comprend mieux sa Ferrari et compte sur cette progression pour inverser la tendance dès Jeddah.

Après un début de saison mitigé, Lewis Hamilton semble enfin avoir trouvé la bonne formule au volant de sa Ferrari. Cinquième à Bahreïn, le septuple champion du monde s’est montré confiant pour la suite. Mieux encore, il assure avoir compris comment tirer le maximum de sa SF-25. Un avertissement lancé à la concurrence, à quelques jours du Grand Prix d’Arabie saoudite.

À Sakhir, Lewis Hamilton a signé son meilleur résultat en Grand Prix depuis son arrivée chez Ferrari : une cinquième place solide, après s’être élancé depuis la neuvième position. Si sa victoire lors de la course sprint en Chine avait déjà montré un certain potentiel, cette prestation confirme qu’il monte en puissance.

La Scuderia a tenté une stratégie alternative pour pallier son manque de rythme face à McLaren et Mercedes, sans pour autant pouvoir inquiéter Oscar Piastri, vainqueur du jour. Mais le Britannique s’est montré plus à l’aise, plus incisif, et surtout plus confiant.

Interrogé après la course, Hamilton a reconnu qu’il avait dû modifier profondément son pilotage : “J’ai conduit d’une certaine manière pendant longtemps, avec la même équipe, et cette voiture demande autre chose”, a-t-il expliqué, selon The Independant. “Je m’adapte encore, mais je sens que je commence à comprendre comment elle fonctionne.”

Conscient d’avoir pris du retard sur Charles Leclerc, Hamilton ne se voile pas la face. Mais il est catégorique : les progrès sont là, et ils vont s’accélérer. “Je dois faire mieux, je le sais. Et je vais le faire. Je me rends les choses plus difficiles qu’elles ne le sont. Mais je pense avoir compris ce que la voiture attend de moi.”

Une adaptation lente… mais prometteuse

Depuis le début de la saison 2025, Hamilton semble tâtonner. Sa science de la course reste intacte, mais il lui a fallu du temps pour apprivoiser une monoplace radicalement différente de la Mercedes qu’il pilotait depuis plus d’une décennie.

Avec seulement 25 points au compteur, il accuse déjà 52 longueurs de retard sur Lando Norris. Mais son regain de forme à Bahreïn pourrait marquer un tournant. Hamilton lui-même le dit : tout passera par une meilleure qualification. “Si je me qualifie mieux, je peux viser beaucoup plus haut.”

Du côté de Charles Leclerc, la frustration est palpable. Lui aussi a réalisé une course propre, mais a manqué le podium pour quelques secondes. “On n’est tout simplement pas assez rapides. Mercedes a mieux géré la dégradation. Le rythme n’était pas là.”

Aucune erreur, aucun regret, mais un constat froid : la Ferrari manque encore de performance brute. Une situation difficile à accepter alors que les ambitions étaient élevées cette saison.

La prochaine manche du championnat aura lieu dans les rues de Jeddah, en Arabie saoudite. Un tracé rapide, où Hamilton a souvent brillé. Fort de sa progression, le Britannique voudra y confirmer ses sensations retrouvées et, pourquoi pas, se mêler de nouveau à la lutte pour le podium.

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