Du lourd pour Ferrari à partir du GP d’Autriche de F1

Des nouveautés arrivent sur la SF-25 dès l’Autriche. Vasseur reste prudent, mais Ferrari espère corriger ses failles pour de meilleurs résultats

Ferrari s’apprête à riposter après un début de saison difficile. Dès le Grand Prix d’Autriche, la SF-25 recevra des évolutions techniques significatives pour corriger certaines de ses limites, même si Frédéric Vasseur se garde bien de promettre un miracle.

Depuis plusieurs courses, la Scuderia était dans l’entre-deux : assez rapide pour espérer le podium, mais trop juste pour menacer Red Bull et McLaren sur la durée. L’échec du Canada a servi d’électrochoc. Les ingénieurs de Maranello ont ciblé comme cœur du problème la suspension arrière, dont le fonctionnement complexe limite l’exploitation de la monoplace. L’objectif est de stabiliser la voiture et de gagner en performance sur une plus large plage de réglages, un défaut exposé depuis la disqualification de Lewis Hamilton en Chine.

Cette attente commence à peser, notamment sur Hamilton lui-même. « On n’a pas eu d’améliorations depuis un moment, et avec le même package, on ne peut pas vraiment se battre avec les meilleurs », a-t-il lancé après Montréal. Le Britannique, qui monte en puissance, pousse son équipe dans ses retranchements, mais il sait que le talent ne peut tout compenser sans nouveautés.

Face à cette impatience, Frédéric Vasseur bouscule son agenda. Le patron de la Scuderia martèle que l’époque des “évolutions miracles” est révolue. « Quand on amène quelque chose en piste, on parle de centièmes, pas de dixièmes, » rappelle-t-il, soulignant que la priorité reste l’exécution parfaite d’un week-end de course.

Visiblement, Ferrari n’a pas encore tiré un trait sur la saison 2025, malgré les ressources tournées vers la révolution de 2026. L’objectif n’est pas de tout renverser, mais de retrouver le niveau de performance et la confiance affichés à Monaco. Pour Ferrari, il s’agit moins d’une révolution que d’une correction de trajectoire. Mais pour les tifosi, c’est l’essentiel : la Scuderia se bat encore.

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