Grâce à un podium brésilien inattendu, Alpine pourrait empocher des millions en fin de saison, mais la bataille pour la 6e place reste intense
Le Grand Prix du Brésil a offert à Alpine une surprise inespérée et peut-être une bouffée d’air frais indispensable. Dans des conditions difficiles, marquées par la pluie et une stratégie millimétrée, l’équipe française a réalisé un double podium inattendu. Esteban Ocon et Pierre Gasly ont respectivement terminé deuxième et troisième, offrant à Alpine un total de 33 points en une seule course, un bond décisif au classement des constructeurs. Ce résultat change tout pour la formation d’Enstone, jusque-là reléguée dans le bas du tableau en cette fin de saison 2024.
La performance d’Alpine à Interlagos est d’autant plus significative qu’elle pourrait permettre au constructeur de sécuriser la sixième place du championnat des constructeurs, une position synonyme de récompenses financières non négligeables. Ce double podium, rare et précieux, ouvre la porte à une somme qui pourrait transformer l’avenir de l’écurie dans les prochaines années. Mais de combien parle-t-on exactement ?
Le scénario de la course brésilienne a été particulièrement complexe. En optant pour un premier relais prolongé dans des conditions de piste humides, Alpine a su tirer profit d’une stratégie audacieuse. La décision de ne pas s’arrêter trop tôt s’est avérée payante, surtout lorsque le drapeau rouge a été brandi en milieu de course, suite à l’accident de Franco Colapinto. Lors de la relance, Ocon et Gasly se retrouvaient en position de force : d’abord en tête pour Ocon et en troisième position pour Gasly. Ce positionnement en tête leur a permis de se battre pour le podium jusqu’au bout, capitalisant sur la moindre opportunité et les erreurs de leurs adversaires.
Avec ces 33 points, Alpine est passée de la neuvième à la sixième place au classement des constructeurs, devant des écuries comme Sauber, Williams, Racing Bulls et Haas. Avec un total de 49 points, Alpine devance maintenant Haas, qui en compte 46, et Racing Bulls, avec 44 points. Cependant, la compétition reste intense, et chaque point comptera lors des dernières courses de la saison, programmées à Las Vegas, au Qatar et à Abu Dhabi. Il faudra que l’écurie reste prudente, comme l’a rappelé Oliver Oakes, directeur de l’équipe, selon Motorsport Week : « Il ne faut pas s’emballer. La course a été magnifique, mais il reste des batailles à venir. »
Obtenir la sixième place dans le championnat des constructeurs représente un enjeu majeur pour Alpine. Au-delà du prestige, c’est la dotation en fin de saison qui pourrait changer la donne. En effet, en se maintenant à cette position, Alpine pourrait recevoir jusqu’à 50 millions de dollars supplémentaires de la part de la FIA et des organisateurs de la F1, une somme qui permettrait de renforcer l’équipe, d’investir dans des améliorations pour la voiture, et d’attirer potentiellement de nouveaux sponsors.
Pour une écurie qui a connu un début de saison difficile et essuyé de nombreuses critiques, cette injection financière serait une aubaine. Oakes ne cache pas l’importance de ce résultat pour les équipes d’Enstone et de Viry, qui ont travaillé dur malgré une année compliquée. « Les équipes ont enduré beaucoup de pression cette saison. Ce podium est une récompense pour tous les efforts fournis, » a-t-il déclaré, tout en appelant à la prudence pour les dernières courses.
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— BWT Alpine Formula One Team (@AlpineF1Team) November 4, 2024
Si Enstone n’avait pas méprisé Viry-Châtillon, en exploitant la faiblesse de puissance et en se disant qu’ils n’avaient rien à faire sur le châssis, nous n’en serions pas là. Ils osent bosser « un peu » depuis l’annonce de l’abandon de Renault : « Yes we can! ». Avant, c’était plutôt « F*cking frenchies! ».
Luca De Meo va survivre combien de temps à la tête de Renault qui ne fera plus que des bouses électriques ? Sincèrement, la R5 électrique vous fait rêver ? L’Alpine A290 n’a rien d’une ligne sportive, elle est moche.
C’est la mort de Renault, à terme. Sauf si la marque passe sous contrôle chinois, ce qui n’est pas impossible. En passant, Ford n’est pas en reste sur ses modèles grand public, presque la même politique : exit la Fiesta par exemple, tout sur l’électrique et les SUV.
BRAVO à Pierre et Esteban !
Et pour les contructeurs : avant que je ne possède une 100% électrique, il se passera des années, je serai certainement mort avant que cela arrive.